1er sujet

Quel besoin avons-nous de chercher la vérité ?

2ème sujet

L’intérêt de l’histoire, est-ce d’abord de lutter contre l’oubli
 ?

3ème sujet

Puisque le libre jugement des hommes est extrêmement divers, que chacun
pense être seul à tout savoir et qu’il est impossible que tous donnent la
même opinion et parlent d’une seule bouche, ils ne pourraient vivre en paix
si l’individu n’avait renoncé à son droit d’agir suivant le seul décret de
sa pensée. c’est donc seulement au droit d’agir par son propre décret qu’il
a renoncé, non au droit de raisonner et de juger ; par suite nul à la vérité
ne peut, sans danger pour le droit du souverain [1], agir contre son décret,
mais il peut avec une entière liberté donner son opinion et juger et en
conséquence aussi parler, pourvu qu’il n’aille pas au delà de la simple
parole ou de l’enseignement, et qu’il defende son opinion par la Raison
seule, non par la ruse, la colère ou la haine, ni dans l’intention de
changer quoi que ce soit dans l’Etat de l’autorité de son propre décret. (SPINOZA)

QUESTIONS :

1/ Dégagez la thèse du texte et précisez les étapes de son raisonnement.

2/ Expliquez :

a - " peut avec une entière liberté donner son opinion et juger et en
conséquence aussi parler" (lignes 7 et 8)

b - " ni dans l’intention de changer quoi que ce soit dans l’Etat de
l’autorité de son propre décret" (lignes 10 et 11)

3/ La liberté d’expression doit-elle être illimitée ?

[1Souverain : autorité individuelle ou collective à qui seule "il appartient
de faire des lois" (selon Spinoza)