Rien de ce qu’une idée fausse contient de positif n’est détruit par la présence du vrai, en tant que vrai.

Démonstration

L’erreur consiste dans la seule privation de connaissance qu’enveloppent les idées inadéquates (par la Propos. 35, part. 2), et il n’y a rien de positif dans ces idées qui les fasse appeler fausses (par la Propos. 33, part. 2). Tout au contraire, en tant qu’elles se rapportent à Dieu, elles sont vraies (par la Propos. 32, part. 2). Si donc ce qu’une idée fausse a de positif était détruit par la présence du vrai, en tant que vrai, il faudrait donc qu’une idée vraie se détruisit elle-même, ce qui est absurde (par la Propos. 4, part. 3). Donc, rien de ce qu’une idée fausse, etc., C. Q. F. D.