• « On reconnaît volontiers qu’il y a du danger dans les exercices physiques
    extrêmes, mais la pensée aussi est un exercice extrême et raréfié. Dès qu’on
    pense, on affronte nécessairement une ligne où se jouent la vie et la mort,
    la raison et la folie, et cette ligne vous entraîne. On ne peut penser que
    sur cette ligne de sorcière, étant dit qu’on n’est pas forcément perdant, qu
    ’on n’est pas forcément condamné à la folie ou à la mort. » (Gilles Deleuze,
    Pourparlers 1972-1990, Ed. de Minuit, 1990, p. 141.)
  • « Penser, c’est voyager. » (Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et schizophrénie, tome 2 : Mille plateaux, Ed. de Minuit, 1980, p. 602.)
  • « Moins les gens prennent la pensée au sérieux, plus ils pensent
    conformément à ce qu’un État veut. » (Gilles Deleuze et Félix Guattari,
    Capitalisme et schizophrénie, tome 2 : Mille plateaux, Ed. de Minuit, 1980,
    p. 466.)