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Articles

  • Qu’est-ce qu’une action morale ? - Août 2003

    Expliquez le texte suivant :
    « Une action pour être dite « morale » ne doit pas se réduire à un acte ou à une série d’actes conformes à une règle, une loi ou une valeur. Toute action morale, c’est vrai, comporte un rapport au réel où elle s’effectue et un rapport au code auquel elle se réfère ; mais elle implique aussi un certain rapport à soi ; celui-ci n’est pas simplement « conscience de soi », mais constitution de soi comme « sujet moral », dans laquelle l’individu circonscrit la part de lui-même qui (...)

  • La mort, avec nous, n’a aucun rapport - Août 2003

    Accoutume-toi à penser que la mort, avec nous, n’a aucun rapport ; car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est privation de sensation. Il s’ensuit qu’une connaissance correcte du fait que la mort, avec nous, n’a aucun rapport, permet de jouir du caractère mortel de la vie, puisqu’elle ne lui impose pas un temps inaccessible, mais au contraire retire le désir de l’immortalité. Car il n’y a rien à redouter, dans le fait de vivre, pour qui a authentiquement compris qu’il n’y a (...)

  • Le rire est bon par soi - Août 2003

    « Entre la Moquerie (que dans le 1er Coroll. j’ai dit être mauvaise) et le rire, je fais une grande différence. Car le rire , tout comme la plaisanterie, est Joie pure et simple ; et par suite, à condition d’être sans excès, il est bon par soi (par la prop. 41 de cette p.). Il n’y a certainement qu’une torve et triste superstition pour interdire qu’on prenne du plaisir. Car en quoi est-il plus convenable d’éteindre la faim et la soif que de chasser la mélancolie ? Voici ma règle, et à quoi je me sui (...)

  • Prologue du Traité de l’amendement de l’intellect - Août 2003

    La philosophie : recherche d’un bien véritable
    « Quand l’expérience m’eut appris que tous les événements ordinaires de la vie sont vains et futiles, voyant que tout ce qui était pour moi cause ou objet de crainte ne contenait rien de bon ni de mauvais en soi, mais dans la seule mesure ou l’âme en était émue, je me décidai en fin de compte à rechercher s’il n’existait pas un bien véritable et qui pût se communiquer, quelque chose enfin dont la découverte et l’acquisition me procureraient pour l’éternité la (...)

  • L’éthique et la définition négative et victimaire de l’homme. - Août 2003

    Un débat sur l’humanitaire.
    3. L’homme : animal vivant, ou singularité immortelle ?
    Le cœur de la question est la supposition d’un Sujet humain universel, capable d’ordonner l’éthique aux droits de l’homme et aux actions humanitaires.
    Nous avons vu que l’éthique subordonne l’identification de ce sujet à l’universelle reconnaissance du mal qui lui est fait. L’éthique définit donc l’homme comme une victime. On dira : « Mais non ! Vous oubliez le sujet actif celui qui intervient contre la barbarie ! » Soyons (...)