Spinoza est devenu source d’inspiration pour toute une génération contemporaine de théoriciens grâce à sa défense sans compromis de la libre expression de la multiplicité et son rejet sans appel tant de l’ordre idéal de l’être que de l’ordre transcendantal de l’État. La matérialisme de Spinoza est absolu ; c’est un matérialisme à outrance. Mais Spinoza ne se contente pas d’attaquer l’ordre. Après avoir poussé la polémique contre l’être cartésien et contre l’État hobbesien jusqu’à ses (…)
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Politique
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HyperSpinoza
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"L’art de l’organisation : agencements politiques chez Spinoza", par Michael Hardt
2 mai 2004, par Hardt, Michael -
"Spinoza au-delà du théologico-politique", par Karl Inglamm
2 mai 2004, par Inglamm, KarlDans la partie I de l’Ethique, Spinoza multiplie les actes de subversion contre la théologie. Cette charge offensive et créatrice prend toute sa clarté à la proposition XVIII : " Dieu est de toutes choses cause immanente, et non transitive ". Une telle conception immanente de la causalité divine supprime sans aucun compromis toute idée de création du monde par un Dieu transcendant et personnel. Pour cette raison, elle apparaît comme profondément inédite au regard de la tradition théologique (…)
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"Les leçons de la théocratie", par Bruno Huisman
2 mai 2004, par Huisman, BrunoPour Spinoza, la question du peuple « élu » doit être prise au sérieux quand on veut lire comme lui rationnellement les Ecritures. Et de fait, le monothéisme est né de cette conviction qu’eurent des hommes appartenant à un même peuple, à un même Etat puis à une même nation d’être un peuple élu de Dieu, appelé à vivre sur une terre d’élection et selon des Lois élues à leur intention. Spinoza n’entend pas balayer d’un revers méprisant cette attitude en apparence orgueilleuse mais, (et cette (…)