La problématique du Contrat social ne va pas sans quelques embarras. Après avoir énoncé que, "chacun contractant pour ainsi dire avec lui-même", il n’en est pas moins engagé selon un double rapport avec les autres, membre du Souverain envers les particuliers et de l’État envers le Souverain, Rousseau évoque une certaine dissymétrie entre le Souverain et les particuliers. Le Souverain se confond avec les particuliers qui le composent par leur volonté générale, il ne peut donc avoir d’intérêts (…)
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Spinoza et les autres
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HyperSpinoza
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"Spinoza-Derrida", par Charles Ramond
10 octobre 2004, par Ramond, Charles -
"Ubiquité de la liberté : groupe et action commune, entre Spinoza et Sartre", par Hadi Risk
16 juillet 2004, par Risk, Hadi -
"Einstein et Spinoza", par Gustavo Cevolani
14 juin 2004, par Cevolani, GustavoUne confrontation entre Spinoza et Albert Einstein, génial scientifique du début du XXe siècle et père de la physique contemporaine, pourrait sembler hasardeuse s’il n’y avait pas le très grand nombre de citations qu’Einstein lui-même dédie au philosophe dans ses ouvrages non strictement mathématiques. Ce fait pourrait à son tour apparaître comme rien d’autre qu’une curiosité, mais c’est en réalité l’indice d’une profonde familiarité du physicien allemand avec la pensée et les idées de (…)
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"Spinoza au-delà de Marx", par Eric Alliez
8 mai 2004, par Alliez, EricIl est des oeuvres, essentiellement énigmatiques, dont le grain évoque une affirmation nomade, une sorte de pari idéal excédant les distributions fixes des modèles préexistants. Gageons qu’à s’inscrire en ce sillage, il faille chercher alors la naissance du pari du côté du monde fluent des problèmes, du côté d’une procédure opérative. Jusqu’à ne le dire plus de la spéculation et de l’hyperbole, mais de toute opération expérimentale, si ouverte au déplacement d’une question (et non à sa (…)
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"Spinoza et l’épicurisme", par Pierre-François Moreau
6 mai 2004, par Moreau, Pierre-FrançoisEn 1674, Hugo Boxel, docteur en droit et magistrat de la ville de Gorcum, écrit à Spinoza pour lui demander ce qu’il pense des spectres. Lui, Boxel, y croit dur comme fer, ne serait-ce que parce que de nombreux récits, tous émanant de témoins dignes de foi, en attestent l’existence. Mais il n’est pas certain que son correspondant partage son jugement, aussi prend-il quelques précautions oratoires. Il ne sera pas déçu du voyage : Spinoza, dans un premier temps, à la fois poli et ironique, lui (…)
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"Lectures anarchistes de Spinoza", par Daniel Colson
3 mai 2004, par Colson, Daniel -
"Spinoza et le très pénétrant florentin", par Paolo Cristofolini
3 mai 2004, par Cristofolini, Paolo -
"Spinoza et les libertins", par Françoise Charles-Daubert
3 mai 2004, par Charles-Daubert, FrançoiseLe rapprochement que suppose ce titre peut paraître paradoxal ; il y a quelques années encore, il aurait paru incongru. Car un Saint Spinoza, par analogie avec le Saint Socrate d’Érasme, avait peu à peu remplacé le Spinoza diabolique de la fin du XVIIe et du XVIIIe siècle, en partie sous l’influence de Bayle.
La lecture de Spinoza par ses contemporains est assurément très éloignée de celle à laquelle nous ont habitués ses lecteurs du XIXe siècle et les commentateurs universitaires du XXe (…) -
"Le TTP une réponse au Traité des trois imposteurs ?", par Françoise Charles-Daubert
3 mai 2004, par Charles-Daubert, FrançoiseC’est la thèse que développe le Pr R. Popkin à l’occasion d’une conférence tenue en septembre 1986 à l’Université de l’Illinois (Chicago) dont le texte, largement diffusé, doit être publié sous peu.
Il faut signaler, par ailleurs, l’article de S. Berti La vie et l’esprit de Spinoza (1719) e la prima traduzione francese dell’ « Ethica » paru dans la Rivista Storica Italiana (vol. XCVIII, fasc. I) en janvier 1986, qui privilégie également le caractère spinoziste du Traité. Les deux auteurs (…) -
"La Fontaine et Spinoza", par Jean-Pierre Babin
3 mai 2004, par Babin, Jean-PierreMon point de départ sera une fable tout à fait rudimentaire, de mon fait - ceci explique cela -, mais que je crois spinozienne : il s’agira donc d’indiquer pourquoi. Mais cette fable, qui pourra s’intituler Les deux Hommes et le Rocher, me conduira aussi à relire certaines des Fables de La Fontaine, afin d’illustrer par elles des aspects de la pensée éthique et politique de Spinoza, soit par la concordance de celle-ci avec les leçons de La Fontaine, soit au contraire par leurs divergences. (…)