147(1). EIV - Appendice - Chapitre 20
Pour le mariage, il est certain qu’il s’accorde avec la Raison si le Désir de l’union des corps n’est pas engendré seulement par la beauté, mais par l’Amour de procréer des enfants et de les élever sagement ; si, en outre, l’Amour de l’un et de l’autre, c’est-à-dire de l’homme et de la femme, a pour cause principale non la seule beauté, mais la liberté intérieure. [*]
Ad matrimonium quod attinet, certum est ipsum cum ratione convenire si cupiditas miscendi corpora non ex sola forma sed etiam ex amore liberos procreandi et sapienter educandi, ingeneretur et præterea si utriusque, viri scilicet et fœminæ amor non solam formam sed animi præcipue libertatem pro causa habeat.
[*] (Saisset :) Quant au mariage, il est certain qu’il est d’accord avec la raison, à condition que le désir de l’union sexuelle ne vienne pas seulement du corps, mais qu’il soit accompagné du désir d’avoir des enfants et de les élever avec sagesse. J’ajoute encore cette condition, que l’amour des deux époux ait sa cause principale, non dans le sexe, mais dans la liberté de l’âme.