Freud : Le climat qu’il a créé

« J’admets tout à fait ma dépendance à l’égard de la doctrine de Spinoza. Il n’y avait pas de raison pour que je mentionne explicitement son nom puisque j’ai construit mes hypothèses à partir du climat qu’il a créé plutôt qu’à partir d’une étude de son oeuvre. En outre, je ne cherche pas de légitimation philosophique. » (Freud, Lettre à Lothar Bickel, 28 juin 1931).


« J’éprouve une grande joie à constater (...) que Spinoza soit le philosophe de la psychanalyse. Pour peu que l’on pousse la réflexion assez loin sur quelque point que ce soit, on se heurte à lui : on le rencontre sur la route où il attend, toujours prêt » (Lou Andreas-Salomé, Correspondance avec Sigmund Freud. Journal d’une année (1912-1913), Gallimard, 1970, pp.311-312) [1]

[1Cités par Max Dorra, Quelle petite phrase bouleversante au coeur d’un être ?, Gallimard, 2005, p.131 et 199)