138(5). EIV - Appendice - Chapitre 5
Il n’y a donc point de vie conforme à la raison sans la connaissance claire ; et les choses sont bonnes dans la mesure seulement où elles aident l’homme à jouir de la vie de l’Âme, qui se définit par la connaissance claire. Celles qui, au contraire, empêchent que l’homme ne perfectionne la Raison et ne jouisse d’une vie conforme à elle, celles-là seules, nous disons qu’elles sont mauvaises. [*]
Nulla igitur vita rationalis est sine intelligentia et res eatenus tantum bonæ sunt quatenus hominem juvant ut mentis vita fruatur quæ intelligentia definitur. Quæ autem contra impediunt quominus homo rationem perficere et rationali vita frui possit, eas solummodo malas esse dicimus.
[*] (Saisset :) Il n’y a donc pas de vie raisonnable sans intelligence, et les choses ne sont bonnes qu’en tant qu’elles aident l’homme à vivre de cette vie de l’âme qui se définit par l’intelligence. Au contraire, les choses qui empêchent l’homme de perfectionner la raison et de jouir de la vie raisonnable, ce sont les seules que j’appelle mauvaises.