138(6). EIV - Appendice - Chapitre 6
Puis donc que tout ce dont l’homme est cause efficiente, est nécessairement bon, rien de mauvais ne peut arriver à l’homme si ce n’est de causes extérieures ; je veux dire en tant qu’il est une partie de la Nature entière, aux lois de qui la nature humaine doit obéir et à qui elle est contrainte de s’adapter d’une infinité presque de manières. [*]
Sed quia omnia illa quorum homo efficiens est causa, necessario bona sunt, nihil ergo mali homini evenire potest nisi a causis externis nempe quatenus pars est totius naturæ cujus legibus humana natura obtemperare et cui infinitis modis pene sese accommodare cogitur.
[*] (Saisset :) Mais comme toutes ces choses dont l’homme est la cause efficiente sont nécessairement bonnes, il s’ensuit qu’il ne peut rien arriver de mal à l’homme, si ce n’est de la part des causes extérieures, c’est-à-dire en tant que l’homme est une partie de la nature entière, dont la nature humaine doit suivre les lois, étant forcée de s’y conformer en une infinité de façons.