EV - Proposition 17 - corollaire
Dieu, à parler proprement, n’a d’amour ni de haine pour personne. Car Dieu (Prop. préc.) n’éprouve aucune affection de Joie ni de Tristesse, et conséquemment (Déf. 6 et 7 des Aff.) n’a d’amour ni de haine pour personne. [*]
Deus proprie loquendo neminem amat neque odio habet. Nam Deus (per propositionem præcedentem) nullo lætitiæ neque tristitiæ affectu afficitur et consequenter (per 6 et 7 affectuum definitiones) neminem etiam amat neque odio habet.
[*] (Saisset :) Dieu, à parler proprement, n’aime ni ne hait personne. Car Dieu (par la Propos. précéd.) n’éprouve aucune affection de joie ou de tristesse, et en conséquence (par la Défin. 6 et 7 des passions) il n’a pour personne ni haine ni amour.