Ce qui est commun à toutes choses et se trouve également dans le tout et dans la partie, ne se peut concevoir que d’une façon adéquate.

Démonstration

Soit A ce principe commun à toutes choses et qui se trouve également dans le tout et dans la partie. Je dis que A ne se peut concevoir que d’une façon adéquate. En effet, l’idée de A sera nécessairement adéquate en Dieu (par le Corollaire de la Propos. 7), en tant qu’il a l’idée du corps humain, et en tant aussi qu’il a l’idée de ses affections, lesquelles (par les Propos. 16, 25 et 27) enveloppent partiellement la nature du corps humain et à la fois celle du corps extérieur ; en d’autres termes (par les Propos. 12 et 13), l’idée de A sera adéquate en Dieu, en tant qu’il constitue l’âme humaine, et en tant qu’il a les idées qui sont dans l’âme humaine ; l’âme humaine, par conséquent (en vertu du Corollaire de la Propos. 11), perçoit nécessairement A d’une façon adéquate ; et cela, soit en tant qu’elle se perçoit elle-même, soit en tant qu’elle perçoit son corps ou tel corps extérieur, et elle ne peut percevoir A d’une autre façon. C. Q. F. D.