EII - Proposition 48 (et EII - Proposition 48 - scolie) ; EII - Proposition 49.
EII - Proposition 49
La volonté et l’entendement sont une seule et même chose. Démonstration
La volonté et l’entendement ne sont rien de distinct des volitions et des idées particulières elles-mêmes (par la Propos. 48 et son Scolie). Or (par la Propos. précéd.) une volition et une idée, c’est une seule et même chose ; par conséquent aussi la volonté et l’entendement. C. Q. F. D.
EII - Proposition 49 (…)
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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 49 - corollaire
29 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 49
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Définition 2 ; EII - Axiome 3 ; EII - Proposition 48.
Il n’y a dans l’âme aucune autre volitions, c’est-à-dire aucune autre affirmation ou négation, que celle que l’idée, en tant qu’idée, enveloppe.
Démonstration
Il n’y a dans l’âme (par la Propos. précéd.) aucune faculté absolue de vouloir ou de ne pas vouloir, mais seulement des volitions particulières, comme telle ou telle affirmation, telle ou telle négation. Supposons donc une certaine volition particulière, par exemple, (…) -
EII - Proposition 49 - scolie
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - corollaire et EII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 35 (et EII - Proposition 35 - scolie) ; EII - Proposition 43 (et EII - Proposition 43 - scolie) ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie ; EII - Proporition 47 - scolie.
Par la proposition qu’on vient de lire, nous avons renversé l’explication que l’on donne communément de la cause de l’erreur. Nous avons montré plus haut que l’erreur consiste uniquement dans la privation de connaissance (…) -
EII - Proposition 48 - scolie
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Appendice.
EII - Définition 3.
On démontrerait de la même manière qu’il n’y a dans l’âme humaine aucune faculté absolue de comprendre, de désirer, d’aimer, etc. D’où il suit que ces facultés et toutes celles du même genre, ou bien, sont purement fictives, ou ne représentent autre chose que des êtres métaphysiques ou universels que nous avons l’habitude de former à l’aide des choses particulières. Ainsi donc, l’entendement et la volonté ont avec telle ou telle idée, telle ou (…) -
EII - Proposition 48
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 17 - corollaire 2 ; EI - Proposition 28.
EII - Proposition 11.
EII - Proporition 47 - scolie
Il n’y a point dans l’âme de volonté absolue ou libre ; mais l’âme est déterminée à vouloir ceci ou cela par une cause, qui elle-même est déterminée par une autre, et celle-ci encore par une autre, et ainsi à l’infini. Démonstration
L’âme est un certain mode déterminé de la pensée (par la Propos. 11), et en conséquence elle ne peut être (par le Corollaire 2 de la (…) -
EII - Proporition 47 - scolie
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 40 - scolie 2.
Nous voyons par là que l’essence infinie de Dieu et son éternité sont choses connues de tous les hommes. Or, comme toutes choses sont en Dieu et se conçoivent par Dieu, il s’ensuit que nous pouvons de cette connaissance en déduire beaucoup d’autres qui sont adéquates de leur nature, et former ainsi ce troisième genre de connaissance dont nous avons parlé (dans le Scol. 2 de la Propos. 40), et dont vous aurons à montrer dans la partie cinquième la (…) -
EII - Proposition 47
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16 - corollaire 1 ; EII - Proposition 17 ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 22 ; EII - Proposition 23 ; EII - Proposition 45 ; EII - Proposition 46.
EII - Proposition 46
L’âme humaine a une connaissance adéquate de l’infinie et éternelle essence de Dieu. Démonstration
L’âme humaine a des idées (par la Propos. 22) par lesquelles (en vertu de la Propos. 23) elle se connaît elle-même ainsi que son corps (par la Propos. 19), et les corps extérieurs (par le (…) -
EII - Proposition 46
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 38 ; EII - Proposition 45.
EII - Proposition 45 - scolie
La connaissance de l’essence éternelle et infinie de Dieu que toute idée enveloppe est adéquate et parfaite. Démonstration
La démonstration de la précédente proposition est générale ; et soit que l’on considère une chose comme partie ou comme tout, l’idée de cette chose, idée d’une partie ou d’un tout, peu importe, enveloppera (par la Propos. précédente) l’essence éternelle et infinie de Dieu. Par (…) -
EII - Proposition 45 - scolie
29 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 16 ; EI - Proposition 24 - corollaire.
EII - Proposition 45
Je n’entends pas ici par existence la durée, c’est-à-dire l’existence conçue d’une manière abstraite, comme une forme de la quantité. Je parle de la nature même de l’existence qu’on attribue aux choses particulières, à cause qu’elles découlent en nombre infini et avec une infinité de modifications de la nécessité éternelle de la nature de Dieu (voir la Propos. 16, partie 1). Je parle, dis-je, de (…) -
EII - Proposition 45
28 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Définition 6 ; EI - Axiome 4 ; EI - Proposition 15.
EII - Proposition 6 ; EII - Proposition 8 - corollaire.
EII - Proposition 44 - corollaire 2
Toute idée d’un corps ou d’une chose particulière quelconque existant en acte enveloppe nécessairement l’essence éternelle et infinie de Dieu. Démonstration
L’idée d’une chose particulière et qui existe en acte enveloppe nécessairement tant l’essence que l’existence de cette chose (par le Corollaire de la Propos. 8). Or ; les (…)

