EIII - Proposition 59 - scolie.
EIV - Proposition 37 ; EIV - Proposition 46 ; EIV - Proposition 50 - scolie.
Toutes ces qualités de l’homme libre que nous venons d’exposer se rapportent au courage, c’est-à-dire (par le Scol. de la Propos. 59, part. 3) à la bravoure et à la force d’âme. Et je ne crois pas nécessaire d’expliquer l’une après l’autre toutes les propriétés du courage, bien moins encore de faire voir que l’homme courageux n’a pour personne ni haine, ni colère, ni envie, ni (…)
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 73 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition72 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 72
On me demandera peut-être si un homme qui peut se délivrer, par une perfidie, d’un péril qui menace présentement sa vie, ne trouve point le droit d’être perfide dans celui de conserver son être ? Je réponds que si la raison conseillait dans ce cas la perfidie, elle la conseillerait à tous les hommes : d’où il résulte que la raison conseillerait à tous les hommes de ne convenir que par perfidie d’unir leurs forces et de vivre sous le droit commun, c’est-à-dire à ne (…) -
EIV - Proposition73
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 37 (et EIV - Proposition 37 - scolie 2) ; EIV - Proposition 63 ; EIV - Proposition 66 - scolie.
EIV - Proposition72 - scolie
L’homme qui se dirige d’après la raison est plus libre dans la cité où il vit sous la loi commune, que dans la solitude où il n’obéit qu’à lui-même. Démonstration
L’homme qui se dirige d’après la raison n’obéit point à la loi par crainte (par la Propos. 63), mais en tant qu’il s’efforce de conserver son être suivant la raison, c’est-à-dire (…) -
EIV - Proposition 72
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 24 ; EIV - Proposition 31 - corollaire.
EIV - Proposition 71 - scolie
L’homme libre n’emploie jamais de mauvaises ruses dans sa conduite : il agit toujours avec bonne foi. Démonstration
Si l’homme en tant que libre, employait quelque mauvaise ruse, il agirait de la sorte par le commandement de la raison (car c’est à cette condition seule que nous l’appelons libre) ; et, par conséquent, employer une mauvaise ruse, ce serait vertu (par la Propos. 24). D’où il (…) -
EIV - Proposition 71 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 71
La reconnaissance qu’ont les uns pour les autres les hommes qu’un désir aveugle conduit est plutôt un marché ou une fourberie qu’une reconnaissance véritable.
L’ingratitude n’est point une passion, et cependant elle est honteuse, parce qu’elle est le fait d’un homme anime de sentiments de haine, de colère, ou d’orgueil, d’avarice, etc. Car je n’appelle pas ingrat un homme qui par sottise ne sait pas rendre les bienfaits qu’il a reçus, et moins encore celui que (…) -
EIV - Proposition 71
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 34.
EIV - Proposition 35 (et EIV - Proposition 35 - corollaire 1) ; EIV - Proposition 37.
EIV - Proposition 70 - scolie
Les hommes libres seuls sont très reconnaissants les uns à l’égard des autres. Démonstration
Les hommes libres seuls sont très utiles les uns aux autres, et unis par une étroite et réciproque amitié (en vertu de la Propos. 35 et de son premier Coroll.). Seuls ils s’efforcent de se faire du bien les uns aux autres par le zèle (…) -
EIV - Proposition 70 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 70
Je dis autant qu’il est en lui ; car bien que la plupart des hommes soient ignorants, il en est pourtant qui, dans les nécessités de la vie, sont capables de nous prêter secours, et le secours des hommes est le meilleur de tous : d’où il résulte qu’il est souvent nécessaire de recevoir leurs bienfaits et de leur en faire des remerciements conformes à leur caractère. Ajoutez à cela que, même en refusant un bienfait, il faut s’assurer qu’on ne prendra pas ce refus (…) -
EIV - Proposition 70
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 39 - scolie ; EIII - Proposition 42.
EIV - Proposition 37.
EIV - Proposition 69 - scolie
L’homme libre qui vit parmi des ignorants s’efforce, autant qu’il est en lui, de se soustraire à leurs bienfaits. Démonstration
Chacun juge de ce qui est bien suivant son caractère (voyez le Scol. de la Propos. 39, part. 3). L’ignorant qui a rendu un service en estime donc le prix suivant son caractère ; et s’il s’aperçoit que l’obligé en fait moins de cas qu’il ne faut, (…) -
EIV - Proposition 69 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 59 - scolie.
EIV - Proposition 69 - corollaire
J’ai expliqué, dans le Scol. de la Propos. 59, part. 3, ce que c’est que le courage ou ce que j’entends par ce mot. Par péril, j’entends tout ce qui peut être cause de quelque mal, comme la tristesse, la haine, la discorde, etc.
EIV - Proposition 70 -
EIV - Proposition 69 - corollaire
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 69
On doit tenir compte à l’homme libre d’un aussi grand courage, quand il prend la fuite en de certains moments, que s’il engageait la lutte ; en d’autres termes, l’homme libre choisit la retraite comme le combat, avec un égal courage, avec une égale présence d’esprit.
EIV - Proposition 69 - scolie