J’ai expliqué dans ce qu’on vient de lire la nature de Dieu et ses propriétés ; j’ai montré que Dieu existe nécessairement, qu’il est unique, qu’il existe et agit par la seule nécessité de sa nature, qu’il est la cause libre de toutes choses et de quelle façon, que toutes choses sont en lui et dépendent de lui, de telle sorte qu’elles ne peuvent être ni être conçues sans lui, enfin que tout a été prédéterminé par Dieu, non pas en vertu d’une volonté libre ou d’un absolu bon plaisir, mais en (…)
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Première Partie : "De Dieu"
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HyperSpinoza
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EI - Appendice
3 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EI - Proposition 36
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 35
Rien n’existe qui de sa nature n’enveloppe quelque effet. Démonstration
Tout ce qui existe exprime la nature et l’essence de Dieu d’une façon déterminée (par le Coroll. de la Propos. 25), c’est-à-dire (par la Propos. 34) que tout ce qui existe exprime d’une façon déterminée la puissance de Dieu, laquelle est la cause de toutes choses. Donc (par la Propos. 16), tout ce qui existe enveloppe quelque effet.
EI - Appendice -
EI - Proposition 35
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 34
Toute chose que nous concevons comme étant dans la puissance de Dieu existe nécessairement. Démonstration
Car toute chose qui est dans la puissance de Dieu doit (par la Propos. précéd.) être comprise dans son essence de telle façon qu’elle en résulte nécessairement. Il est donc nécessaire qu’elle existe. C. Q. F. D.
EI - Proposition 36 -
EI - Proposition 34
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 33 - scolie 2
La puissance de Dieu est l’essence même de Dieu. Démonstration
De la seule nécessité de l’essence divine, il résulte que Dieu est cause de soi (par la Propos. 11) et de toutes choses (par la Propos. 16 et son Coroll.). Donc, la puissance de Dieu, par laquelle toutes choses et lui-même existent et agissent, est l’essence même de Dieu. C. Q. F. D.
EI - Proposition 35 -
EI - Proposition 33 - scolie 2
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchIl suit clairement de ce qui précède que les choses ont été produites par Dieu avec une haute perfection ; elles ont en effet résulté nécessairement de l’existence d’une nature souverainement parfaite. Et en parlant ainsi, nous n’imputons à Dieu aucune imperfection ; car c’est sa perfection même qui nous a forcés d’admettre cette doctrine. Soutient-on la doctrine contraire ? Il faut alors (comme je l’ai fait voir) aboutir à cette conséquence que Dieu n’est pas parfait, puisque, si l’on (…)
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EI - Proposition 33 - scolie 1
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchPuisqu’il est aussi clair que le jour, par ce que je viens de dire, qu’il n’y a absolument rien dans les choses qui les doive faire appeler contingentes, je veux expliquer ici en peu de mots ce qu’il faut entendre par un contingent ; mais il convient auparavant de définir le nécessaire et l’impossible. Une chose est dite nécessaire, soit sous le rapport de son essence, soit sous le rapport de sa cause. Car l’existence d’une chose résulte nécessairement, soit de son essence ou de sa (…)
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EI - Proposition 33
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 32 - corollaire 2
Les choses qui ont été produites par Dieu n’ont pu l’être d’une autre façon, ni dans un autre ordre. Démonstration
La nature de Dieu étant donnée, toute choses en découlent nécessairement (en vertu de la Propos. l6), et c’est par la nécessité de cette même nature qu’elles sont déterminées à exister et à agir de telle ou telle façon (par la Propos. 29). Si donc les choses pouvaient être autres qu’elles ne sont ou être déterminées à agir d’une autre (…) -
EI - Proposition 32 - corollaire 2
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 32 - corollaire 1
Il en résulte : 2° que la volonté et l’entendement ont le même rapport à la nature de Dieu que le mouvement et le repos, et absolument parlant, que toutes les choses naturelles qui (par la Propos. 29)ont besoin, pour exister et pour agir d’une certaine façon, que Dieu les y détermine ; car la volonté, comme tout le reste, demande une cause qui la détermine à exister et à agir d’une manière donnée, et bien que, d’une volonté ou d’un entendement (…) -
EI - Proposition 32 - corollaire 1
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 32
Il résulte de là : 1° que Dieu n’agit pas en vertu d’une volonté libre.
EI - Proposition 32 - corollaire 2 -
EI - Proposition 32
3 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 31 - scolie
La volonté ne peut être appelée cause libre ; mais seulement cause nécessaire. Démonstration
La volonté n’est autre chose qu’un certain mode de penser, comme l’entendement. Par conséquent (en vertu de la Propos. 28) une volition quelconque ne peut exister ni être déterminée à l’action que par une autre cause, et celle-ci par une autre, et ainsi à l’infini.
Que si vous supposez la volonté infinie, elle doit toujours être déterminée à exister et à agir (…)