EIII - Proposition 9
Cet effort, quand il se rapporte exclusivement à l’âme, s’appelle volonté ; mais quand il se rapporte à l’âme et au corps tout ensemble, il se nomme appétit. L’appétit n’est donc que l’essence même de l’homme, de laquelle découlent nécessairement toutes les modifications qui servent à sa conservation, de telle sorte que l’homme est déterminé à les produire. De plus, entre l’appétit et le désir il n’y a aucune différence, si ce n’est que le désir se rapporte la (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 9 - scolie
25 août 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 39 - scolie
20 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 28.
Par bien, j’entends ici tout genre de joie et tout ce qui peut y conduire, particulièrement ce qui satisfait un désir quel qu’il soit ; par mal, tout genre de tristesse, et particulièrement ce qui prive un désir de son objet. Nous avons en effet montré plus haut (dans le Scol. de la Propos. 9) que nous ne désirons aucune chose par cette raison que nous la jugeons bonne, mais au contraire que nous appelons bonne la chose que nous (…) -
EIII - Proposition 27 - corollaire 2
20 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 23.
EIII - Proposition 27 - corollaire 1
Nous ne pouvons haïr un objet qui nous inspire de la commisération, par cela seul que le spectacle de sa misère nous met dans la tristesse. Démonstration
Si, en effet, cela suffisait pour nous inspirer de la haine contre lui, il arriverait alors (par la Propos. 23) que nous nous réjouirions de sa tristesse, ce qui est contre l’hypothèse.
EIII - Proposition 27 - corollaire 3 -
EIII - Proposition 59 - scolie
20 mai 2004, par Spinoza, BaruchToutes les actions qui résultent de cet ordre d’affections qui se rapportent à l’âme en tant qu’elle pense, constituent la force d’âme. Il y a deux espèces de force d’âme, savoir : l’intrépidité et la générosité. J’entends par intrépidité, ce désir qui porte chacun de nous à faire effort pour conserver son être en vertu des seuls commandements de la raison. J’entends par générosité, ce désir qui porte chacun de nous, en vertu des seuls commandements de la raison, à faire effort pour aider (…)
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EIII - Proposition 59
20 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 11 (et EIII - Proposition 11 - scolie) ; EIII - Proposition 58.
EIII - Proposition 58
Entre toutes les passions qui se rapportent à l’âme, en tant qu’elle agit, il n’en est aucune qui ne se rapporte à la joie ou au désir. Démonstration
Toutes les passions se rapportent au désir, à la joie ou à la tristesse ; les définitions que nous avons données plus haut l’établissent ; or, nous entendons par tristesse ce qui diminue ou empêche la (…) -
EIII - Proposition 58
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 40 - scolie 2 ; EII - Proposition 43.
EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 9 (et EIII - Proposition 9 - scolie) ; EIII - Proposition 53.
EIII - Proposition 57 - scolie
Outre cette joie et ce désir qui sont des affections passives, il y a d’autres joies et d’autres désirs qui se rapportent à nous en tant que nous agissons. Démonstration
Quand l’âme se conçoit elle-même et sa puissance d’action, elle se réjouit (par la Propos. 53) : or l’âme se contemple (…) -
EIII - Proposition 57 - scolie
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchIl suit de là que les passions des animaux que nous appelons privés de raison (car nous ne pouvons, connaissant l’origine de l’âme, refuser aux bêtes le sentiment) doivent différer des passions des hommes autant que leur nature diffère de la nature humaine. Le cheval et l’homme obéissent tous deux à l’appétit de la génération, mais chez celui-là, l’appétit est tout animal ; chez celui-ci, il a le caractère d’un penchant humain. De même, il doit y avoir de la différence entre les penchants et (…)
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EIII - Proposition 57
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 1).
EIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 11 (et EIII - Proposition 11 - scolie).
Toute passion d’un individu quelconque diffère de la passion d’un autre individu autant que l’essence du premier diffère de celle du second.
Démonstration
Cette proposition résulte évidemment de l’Axiome 1, qu’on peut voir après le Lemme 3, placé après le Scol. de la Propos. 13, partie 2. Cependant nous la démontrerons à l’aide des définitions (…) -
EIII - Proposition 56 - scolie
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 56.
Entre les différentes espèces de passions, lesquelles doivent être en très-grand nombre (d’après la Propos. précédente), il en est qui sont particulièrement célèbres, comme l’intempérance, l’ivrognerie, le libertinage, l’avarice, l’ambition. Toutes ces passions se résolvent dans les notions de l’amour et du désir, et ne sont autre chose que l’amour et le désir rapportés à leurs objets. Nous n’entendons, en effet, par l’intempérance, l’ivrognerie, le libertinage, (…) -
EIII - Proposition 56
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - scolie) ; EII - Proposition 40 - scolie 1.
EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 11 - scolie.
Autant il y a d’espèces d’objets qui nous affectent, autant il faut reconnaître d’espèces de joie, de tristesse et de désir, et en général de toutes les passions qui sont composées de celles-là, comme la fluctuation, par exemple, ou qui en dérivent, comme l’amour, la haine, l’espérance, (…)