EIII - Proposition 59 - scolie ; EIII - Définitions des affects - 40 ; EIII - Définitions des affects - 41.
EIV - Proposition 3 ; EIV - Proposition 5 ; EIV - Proposition 7.
EIV - Proposition 68 - scolie
La vertu de l’homme libre se montre aussi grande à éviter les périls qu’à en triompher. Démonstration
Une passion ne peut être empêchée et détruite que par une passion contraire et plus forte (par la Propos. 7). Or, l’audace aveugle et la crainte sont des passions qu’on peut (…)
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 69
28 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition 68 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27.
EIV - Proposition 4 ; EIV - Proposition 37.
Il est évident, par la Propos. 4, que l’hypothèse contenue dans la Proposition qu’on vient de démontrer est fausse et ne peut se concevoir, si ce n’est toutefois en tant que l’on regarde seulement la nature humaine, ou plutôt Dieu, considéré non comme infini, mais comme cause de l’existence de l’homme. Et c’est là une vérité qu’il semble que Moïse ait voulu représenter, ainsi que quelques autres déjà démontrées, dans (…) -
EIV - Proposition 68
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 64 - corollaire.
EIV - Proposition 67
Si les hommes naissaient libres, ils ne se formeraient aucune idée du bien ou du mal tant qu’ils garderaient cette liberté. Démonstration
J’ai appelé libre celui qui se gouverne par la seule raison. Quiconque, par conséquent, naît libre et reste libre n’a d’autres idées que des idées adéquates, et partant il n’a aucune idée du mal (par le Coroll. de la Propos. 64), ni du bien (puisque le bien et le mal sont choses (…) -
EIV - Proposition 67
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 24 ; EIV - Proposition 63 (et EIV - Proposition 63 - corollaire).
EIV - Proposition 66 - scolie
La chose du monde a laquelle un homme libre pense le moins, c’est la mort, et sa sagesse n’est point la méditation de la mort, mais de la vie. Démonstration
L’homme libre, c’est-à-dire celui qui vit suivant les seuls conseils de la raison, n’est point dirigé dans sa conduite par la crainte (par la Propos. 63), mais il désire directement le bien (par le Coroll. de la (…) -
EIV - Proposition 66 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 1 à EIV - Proposition 18.
EIV - Proposition 66 - corollaire
Si l’on veut comparer ce qui précède avec les principes établis dans cette même partie jusqu’à la Propos 18 touchant la force des passions, on verra aisément la différence entre un homme qui se laisse gouverner par la seule passion et par l’opinion, et celui que la raison conduit. Le premier, en effet, qu’il le veuille ou non, agit sans savoir ce qu’il fait ; le second n’obéit qu’à lui-même., et ne fait (…) -
EIV - Proposition 66 - corollaire
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 65 (et EIV - Proposition 65 - corollaire) ; EIV - Proposition 66.
EIV - Proposition 66
La raison nous fera désirer un moindre mal présent qui est la cause d’un plus grand bien à venir, et dédaigner un moindre bien présent qui est la cause d’un plus grand mal à venir. Ce corollaire dépend de la Proposition précédente, comme le corollaire de la Propos. 65 dépend de cette Propos. 65 elle-même.
EIV - Proposition 66 - scolie -
EIV - Proposition 66
28 juin 2004, par Spinoza, Barucharticle 771 ; EIV - Proposition 65.
EIV - Proposition 65 - corollaire
La raison nous fera préférer un plus grand bien à venir à un moindre bien présent, et désirer un moindre mal présent qui est la cause d’un plus grand bien à venir. Démonstration
Si l’âme pouvait avoir une connaissance adéquate d’une chose future, elle en serait affectée comme par une chose présente (en vertu de la Propos. 62). Par conséquent, en tant que nous considérons les choses suivant la raison, et c’est (…) -
EIV - Proposition 65 - corollaire
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 63 - corollaire.
EIV - Proposition 65
La raison nous fera désirer un moindre mal pour obtenir un plus grand bien, et négliger un moindre bien afin d’éviter un plus grand mal. Car ce mal, que nous appelons un moindre mal, est véritablement un bien ; et ce moindre bien, au contraire, est un mal (par le Coroll. de la Propos. 63). D’où il résulte que nous désirons celui-là et que nous éviterons celui-ci. C. Q. F. D.
EIV - Proposition 66 -
EIV - Proposition 65
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Préface ; EIV - Proposition 63 - corollaire.
EIV - Proposition 64 - corollaire
Entre deux biens, la raison nous fait choisir le plus grand ; et entre deux maux ; le moindre. Démonstration
Un bien qui nous empêche de jouir d’un bien plus grand est véritablement un mal. Car le bien et le mal dépendent (comme nous l’avons montré dans la préface de cette quatrième partie) de la comparaison que nous faisons des choses, et (par cette même raison) un moindre mal est véritablement (…) -
EIV - Proposition 60 - scolie
28 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 9 - corollaire ; EIV - Proposition 44 - scolie.
EIV - Proposition 60
Comme la joie se rapporte la plupart du temps à une seule partie du corps (par le Schol. de la Propos. 44), nous désirons la plupart du temps de conserver notre être d’une manière aveugle et sans égard à la conservation de notre santé. Joignez à cela que les désirs dont notre âme est le plus fortement possédée n’ont de rapport qu’au présent et non à l’avenir (par le Coroll. de la Propos. 9). (…)