EIII - Proposition 31 ; EIII - Définitions des affects - 06.
EIV - Proposition 30 ; EIV - Proposition 31.
J’ai dit que Paul prenait Pierre en haine, parce qu’il se représentait Pierre comme possesseur de l’objet pour lequel lui, Paul, a de l’amour. Il semble, au premier abord, résulter de là que deux hommes, de cela seul qu’ils aiment le même objet, c’est-à-dire qu’ils ont une certaine conformité de nature, sont l’un pour l’autre une source de mal ; or, s’il en est ainsi, les Propos. (…)
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 34 - scolie
16 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition 34
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 16 ; EIII - Proporsition 32 (et EIII - Proposition 32 - scolie) ; EIII - Proposition 39 ; EIII - Proposition 40 (et EIII - Proposition 40 - scolie) ; EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie ; EIII - Proposition 59 ; EIII - Définitions des affects - 07.
EIV - Proposition 30.
Les hommes, en tant qu’ils sont livrés au conflit des affections passives, peuvent être contraires les uns aux autres.
Démonstration
Un homme, Pierre, par exemple, peut être une cause de (…) -
EIV - Proposition 33
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définition 1 ; EIII - Définition 2 ; EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 51 ; EIII - Proposition 56.
EIV - Proposition 32 - scolie
Les hommes peuvent différer de nature, en tant qu’ils sont livrés au conflit des affections passives, et sous ce point de vue, un seul et même homme varie et diffère de soi-même. Démonstration
La nature ou essence des passions ne peut s’expliquer par notre seule essence ou nature (par les Déf. 1 et 2, part. 3) ; mais elle doit être (…) -
EIV - Proposition 32 - scolie
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 32
La chose est évidente d’elle-même ; car celui qui dit que le blanc et le noir n’ont d’autre conformité que de n’être ni l’un ni l’autre le rouge, affirme d’une manière absolue que le blanc et le noir n’ont aucune conformité. De même, si quelqu’un dit qu’une pierre et un homme conviennent en ce seul point que tous deux sont finis, impuissants, ou qu’aucun d’eux n’existe par la nécessité de sa nature, ou que tous deux sont indéfiniment surpassés par la puissance des (…) -
EIV - Proposition 32
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 3 - scolie ; EIII - Proposition 7.
EIV - Proposition 31 - corollaire
En tant que les hommes sont soumis aux passions, on ne peut dire qu’il y ait entre eux conformité de nature Démonstration
C’est par la puissance qu’il y a entre deux êtres conformité de nature (en vertu de la Propos. 7, part. 3), et non par l’impuissance et la négation, ni conséquemment (en vertu du Scol. de la Propos. 3, part. 2) par la passion. Donc, entre les hommes qui sont soumis aux (…) -
EIV - Proposition 31 - corollaire
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 29 ; EIV - Proposition 31.
EIV - Proposition 31
Il suit de là qu’à mesure qu’une chose a plus de conformité avec notre nature, elle nous est d’autant plus utile, c’est-à-dire d’autant meilleure ; et réciproquement, à mesure qu’une chose nous est plus utile, elle a plus de conformité avec notre nature. Car, en tant qu’elle n’a pas de conformité avec notre nature, elle en diffère nécessairement ou elle lui est contraire. Si elle en diffère, elle ne pourra nous être (…) -
EIV - Proposition 31
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 6.
EIV - Définition 1 ; EIV - Proposition 30.
EIV - Proposition 30
En tant qu’une chose a de la conformité avec notre nature, elle nous est nécessairement bonne. Démonstration
En effet, en tant qu’une chose a de la conformité avec notre nature, elle ne peut nous être mauvaise (par la Propos. précéd.). Elle nous sera donc bonne ou indifférente. Mais supposer qu’elle ne nous est ni bonne ni mauvaise, c’est supposer (par la Déf. 1) qu’il ne résulte rien de sa (…) -
EIV - Proposition 30
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 4 ; EIII - Proposition 5 ; EIII - Proposition 11 - scolie.
EIV - Proposition 8.
EIV - Proposition 29
Aucune chose ne peut nous être mauvaise par ce qu’elle a de commun avec notre nature ; mais en tant qu’elle nous est mauvaise, elle est contraire à notre nature. Démonstration
Nous appelons mal ce qui est pour nous une cause de tristesse (par la Propos. 8), c’est-à-dire (par la Défin. que vous trouverez au Scol. de la Propos. 11, part. 3) ce qui diminue ou (…) -
EIV - Proposition 29
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 28.
EII - Proposition 6 ; EII - Proposition 10 - corollaire.
EIII - Proposition 11 - scolie.
EIV - Proposition 8.
Toute chose particulière dont la nature est entièrement différente de la notre ne peut ni favoriser ni empêcher notre puissance d’agir, et il est absolument impossible qu’une chose nous soit bonne ou mauvaise si elle n’a avec nous rien de commun.
Démonstration
La puissance d’exister et d’agir de toute chose particulière, et partant (en vertu du (…) -
EIV - Proposition 28
16 juin 2004, par Spinoza, BaruchEI - Définition 6 ; EI - Proposition 15.
EIII - Proposition 1 ; EIII - Proposition 3.
EIV - Définition 1 ; EIV - Proposition 23 ; EIV - Proposition 26 ; EIV - Proposition 27.
EIV - Proposition 27
Le bien suprême de l’âme, c’est la connaissance de Dieu ; et la suprême vertu de l’âme, c’est de connaître Dieu. Démonstration
L’objet suprême de notre intelligence, c’est Dieu, en d’autres termes (par la Déf. 6, part. 1), l’être absolument infini et sans lequel (par la Propos. 15, (…)