Entre deux biens, la raison nous fait choisir le plus grand ; et entre deux maux ; le moindre.
Un bien qui nous empêche de jouir d’un bien plus grand est véritablement un mal. Car le bien et le mal dépendent (comme nous l’avons montré dans la préface de cette quatrième partie) de la comparaison que nous faisons des choses, et (par cette même raison) un moindre mal est véritablement un bien ; d’où il résulte (par le Coroll. de la Propos. 63) qu’entre deux biens la raison nous fera désirer ou choisir le plus grand, et entre deux maux le moindre. C. Q. F. D.
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023