EII - Proposition 17 - corollaire et EII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 18.
Je viens d’expliquer la cause de ces notions qu’on nomme communes, et qui sont les bases du raisonnement. Mais il y a d’autres causes de certains axiomes ou notions qu’il serait dans notre sujet d’expliquer ici par la méthode que nous suivons ; car on verrait par là quelles sont parmi toutes ces notions celles qui ont vraiment une utilité supérieure, et celles qui ne sont presque d’aucun usage. (…)
Accueil > Hyper-Spinoza > Hyper-Ethique de Spinoza > Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
Retrouvez maintenant l’HyperSpinoza ici :
HyperSpinoza
Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
-
EII - Proposition 40 - scolie 1
26 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 40
26 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 - corollaire.
EII - Proposition 39 - corollaire
Toutes les idées qui dans l’âme résultent d’idées adéquates sont adéquates elles-mêmes. Démonstration
Cela est évident ; car dire que dans l’âme humaine une idée découle d’autres idées, ce n’est pas dire autre chose (par le Corollaire de la Propos. 11) sinon que dans l’entendement divin lui-même il y a une idée dont Dieu est la cause, non pas en tant qu’infini, ni en tant qu’il est affecté de l’idée de plusieurs (…) -
EII - Proposition 39 - corollaire
26 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 39
Il suit de là que l’âme est propre à percevoir d’une manière adéquate un plus grand nombre de choses, suivant que son corps a plus de points communs avec les corps extérieurs.
EII - Proposition 40 -
EII - Proposition 38 - corollaire
26 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 13 - (Lemme 2) ; EII - Proposition 38.
EII - Proposition 38
Il suit de là qu’il y a un certain nombre d’idées ou notions communes à tous les hommes. Car (par le Lemme 2) tous les corps se ressemblent en certaines choses, lesquelles (par la Propos. précéd.) doivent être aperçues par tous d’une façon adéquate, c’est-à-dire claire et distincte.
EII - Proposition 39 -
EII - Proposition 38
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 - corollaire ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 25 ; EII - Proposition 27.
Ce qui est commun à toutes choses et se trouve également dans le tout et dans la partie, ne se peut concevoir que d’une façon adéquate.
Démonstration
Soit A ce principe commun à toutes choses et qui se trouve également dans le tout et dans la partie. Je dis que A ne se peut concevoir que d’une façon (…) -
EII - Proposition 37
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Définition 2 ; EII - Proposition 13 - (Lemme 2).
EII - Proposition 36
Ce qui est commun à toutes choses (voir le Lemme 2), ce qui est également dans le tout et dans la partie, ne constitue l’essence d’aucune chose particulière. Démonstration
Essayez de concevoir, en effet, s’il est possible, qu’il en soit autrement, et, par exemple, que ce principe commun à toutes choses constitue l’essence d’une chose particulière, B. Ôtez B, le principe commun ne pourra exister, ni être (…) -
EII - Proposition 36
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEI - Proposition 15.
EII - Proposition 6 - corollaire ; EII - Proposition 7 - corollaire ; EII - Proposition 24 ; EII - Proposition 28 ; EII - Proposition 32.
EII - Proposition 35 - scolie
Les idées inadéquates et confuses découlent de la pensée avec la même nécessité que les idées adéquates, c’est-à-dire claires et distinctes. Démonstration
Toutes les idées sont en Dieu (par la Propos. 15, partie 1) et, en tant qu’elles se rapportent à Dieu, elles sont vraies (par la Propos. (…) -
EII - Proposition 35 - scolie
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - scolie.
J’ai expliqué dans le Scol. de la Propos. 17 de cette partie , pourquoi l’erreur consiste dans une privation de connaissance ; pour plus de clarté, je donnerai ici un exemple. Les hommes se trompent en ce point, qu’ils pensent être libres. Or, en quoi consiste une telle opinion ? en cela seulement qu’ils ont conscience de leurs actions et ignorent les causes qui les déterminent. L’idée que les hommes se font de leur liberté vient donc de ce qu’ils ne (…) -
EII - Proposition 35
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 33.
EII - Proposition 34
La fausseté des idées consiste dans la privation de connaissance qu’enveloppent les idées inadéquates, c’est-à-dire les idées mutilées et confuses. Démonstration
Il n’y a dans les idées rien de positif qui constitue la forme de la fausseté (par la Propos. 33). Or, la fausseté ne peut pas consister dans l’absolue privation (car on ne dit pas que les corps se trompent ou sont dans l’erreur, mais seulement les âmes), ni dans l’absolue (…) -
EII - Proposition 34
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 32.
EII - Proposition 33
Toute idée, qui est complète en nous, c’est-à-dire adéquate et parfaite, est une idée vraie. Démonstration
Quand nous disons qu’il y a en nous une idée adéquate et parfaite, c’est comme si nous disions (par le Corollaire de la Propos. 11) qu’elle est en Dieu adéquate et parfaite, en tant qu’il constitue l’essence de notre âme ; par conséquent, c’est comme si nous disions (par la Propos. 32) qu’une (…)

