EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 25.
EII - Proposition 26 - corollaire
L’idée d’une affection quelconque du corps humain n’enveloppe point la connaissance adéquate du corps humain. Démonstration
Toute idée d’une affection quelconque du corps humain enveloppe la nature du corps humain, en tant seulement que le corps humain est affecté d’une modification déterminée (voir la Propos. 16). Mais l’idée du corps humain, en tant (…)
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Deuxième Partie : "De la Nature et de l’Origine de l’Âme"
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Je passe maintenant à l’explication de cet ordre de choses qui ont dû résulter nécessairement de l’essence de Dieu, l’être éternel et infini. Il n’est pas question de les expliquer toutes ; car il a été démontré (dans la Propos. 16 de la première partie), qu’il doit y en avoir une infinité, modifiées elles-mêmes à l’infini, mais celles-là seulement qui peuvent nous mener, comme par la main à la connaissance de l’âme humaine et de son souverain bonheur.
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EII - Proposition 27
21 avril 2004, par Spinoza, Baruch -
EII - Proposition 26 - corollaire
21 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - scolie ; EII - Proposition 25 ; EII - Proposition 26.
EII - Proposition 26
L’âme humaine, en tant qu’elle imagine un corps extérieur, n’en a pas une connaissance adéquate. Démonstration
Quand l’âme humaine aperçoit les corps extérieurs par les idées des affections de son propre corps, nous disons qu’elle imagine (voyez le Scol. de la Propos. 17) ; et elle ne peut (par la Propos. précédente) imaginer les corps extérieurs, comme existant en acte, d’aucune (…) -
EII - Proposition 25
20 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 16.
EII - Proposition 24
L’idée d’une affection quelconque du corps humain n’enveloppe pas la connaissance adéquate du corps extérieur. Démonstration
Nous avons vu que l’idée d’une affection du corps humain n’enveloppe la nature d’un corps extérieur qu’en tant que celui-ci détermine le corps humain d’une certaine façon (par la Propos. 16). Mais en tant que le corps extérieur est un individu sans rapport au corps (…) -
EII - Proposition 26
20 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 (et EII - Proposition 16 - corollaire 1).
EII - Proposition 25
L’âme humaine ne perçoit aucun corps comme existant en acte, que par les idées des affections de son corps. Démonstration
Si le corps humain n’est affecté d’aucune façon par un corps extérieur, il en résulte (par la Propos. 7) que l’idée du corps humain, c’est-à-dire l’âme humaine (par la Propos. 13) n’est affectée d’aucune façon de l’idée de (…) -
EII - Proposition 24
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 3 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 13 ; (et EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Définition) ; EII - Proposition 13 - (Lemme 3 - Axiome 1) ; EII - Proposition 13 - (Lemme 4) ; EII - Proposition 13 - (Postulat 1)).
L’âme humaine n’enveloppe pas la connaissance adéquate des parties qui composent le corps humain.
Démonstration
Les parties qui composent le corps humain ne se rapportent point à son (…) -
EII - Proposition 23
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 20 ; EII - Proposition 22.
L’âme ne se connaît elle-même qu’en tant qu’elle perçoit les idées des affections du corps.
Démonstration
L’idée ou connaissance de l’âme résulte de la nature de Dieu et s’y rapporte (par la Propos. 20) de la même façon que l’idée ou connaissance du corps. Or, puisque (par la Propos. 19) l’âme humaine ne connaît pas le corps humain (…) -
EII - Proposition 22
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 1 ; EII - Proposition 3 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 11 (et EII - Proposition 11 - corollaire) ; EII - Proposition 12 ; ; EII - Proposition 20 ; EII - Proposition 21.
EII - Proposition 21 - scolie
L’âme humaine ne perçoit pas seulement les affections du corps, mais aussi les idées de ces affections. Démonstration
De la même façon que les idées des affections du corps résultent de la nature divine et s’y rapportent, de même en (…) -
EII - Proposition 21 - scolie
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 - scolie ; EII - Proposition 13.
EII - Proposition 21
Cette proposition se conçoit beaucoup plus clairement encore par ce qui a été dit dans le Scolie de la Propos. 7. Là. en effet. nous avons montré que l’idée du corps et le corps lui-même c’est-à-dire (par la Propos. 13) l’âme et le corps, ne font qu’un seul et même individu conçu tantôt sous l’attribut de la pensée, tantôt sous celui de l’étendue ; c’est pourquoi l’idée de l’âme et l’âme elle-même, ce n’est (…) -
EII - Proposition 21
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 12 ; EII - Proposition 13.
EII - Proposition 20
Cette idée de l’âme est unie à l’âme de la même façon que l’âme elle-même est unie au corps. Démonstration
Si l’âme est unie au corps, c’est, comme nous l’avons montré, parce que le corps est l’objet de l’âme (voir les Propos. 12 et 13). Par conséquent, en vertu de la même raison, l’idée de l’âme doit être unie avec son objet, c’est-à-dire avec l’âme elle-même, de la même manière que l’âme est unie avec le corps. (…) -
EII - Proposition 20
18 avril 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 1 ; EII - Proposition 3 ; EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 9 ; EII - Proposition 11.
EII - Proposition 19
Il y a aussi en Dieu une idée ou connaissance de l’âme humaine qui suit de la nature divine et s’y rapporte de la même façon que l’idée ou connaissance du corps humain. Démonstration
La pensée est un attribut de Dieu (par la Propos. 1) ; et en conséquence (par la Propos. 3) il y a nécessairement en Dieu l’idée de la pensée et de toutes ses affections, (…)

