EI - Proposition 33 - scolie 1.
EIV - Proposition 9.
EIV - Proposition 10 - scolie
Notre passion pour un objet que nous imaginons comme nécessaire est plus forte, toutes choses égales d’ailleurs, qu’elle ne serait pour un objet possible ou contingent, en d’autres termes, non nécessaire. Démonstration
En tant que nous imaginons une chose comme nécessaire, nous affirmons son existence, et au contraire, nous nions l’existence d’une chose en tant que nous l’imaginons comme non (…)
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Quatrième Partie : "De la servitude humaine, ou de la force des affects"
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EIV - Proposition 11
9 juin 2004, par Spinoza, Baruch -
EIV - Proposition 10 - scolie
3 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Définition 6.
EIV - Proposition 10
Il suit de ce qu’on a remarqué après la Défin. 6, que quand des objets sont éloignés de nous par un intervalle de temps trop grand pour que notre imagination le puisse déterminer, bien que nous comprenions qu’ils sont séparés les un des autres par un long intervalle de temps, les passions que nous éprouvons à leur égard sont également faibles.
EIV - Proposition 11 -
EIV - Proposition 10
3 juin 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 9.
EIV - Proposition 9 - corollaire
Nous sommes plus fortement affectés à l’égard d’une chose future que nous imaginons comme prochaine que si nous imaginions son existence comme éloignée du temps présent, et le souvenir d’une chose dont l’existence est récente nous affecte aussi avec plus de force que si nous imaginions qu’elle est disparue depuis longtemps. Démonstration
En effet, en tant que nous imaginons une chose comme prochaine ou comme récemment (…) -
EIV - Proposition 9 - corollaire
30 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 9 - scolie
L’image d’une chose future ou passée, c’est-à-dire d’une chose qui est considérée par nous dans un certain rapport avec l’avenir ou le passé, à l’exclusion du présent, est plus faible, toutes choses égales d’ailleurs, que l’image d’une chose présente ; et par conséquent toute passion qui a pour objet une chose présente ou passée est plus faible qu’une passion dont l’objet existe présentement.
EIV - Proposition 10 -
EIV - Proposition 9 - scolie
30 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 18.
EIV - Proposition 9
Quand j’ai dit plus haut, dans la Propos. 18, part. 3, que l’image d’une chose future ou passée nous affectait de la même manière que si cette chose était présente, j’ai expressément averti que cela n’était vrai qu’en tant que nous considérons seulement l’image de la chose ; car cette image est de même nature, soit que nous ayons déjà imaginé la chose, soit que nous ne l’ayons pas encore imaginée. Mais je n’ai point nié que cette image ne (…) -
EIV - Proposition 9
30 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16 - corollaire 2 ; EII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - scolie).
Ethique III - Définition générale des affects.
EIV - Proposition 8
La passion dont on imagine la cause comme présente est plus forte que si on imaginait cette même cause comme absente. Démonstration
Imaginer, c’est avoir une idée par laquelle l’âme aperçoit une chose comme présente (voyez la Défin. de l’imagination dans le Scol. de la Propos. 17, part. 2) ; et cette idée cependant (…) -
EIV - Proposition 8
30 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 21 (et EII - Proposition 21 - scolie) ; EII - Proposition 22.
EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 11 - scolie ; Ethique III - Définition générale des affects.
EIV - Définition 1 ; EIV - Définition 2.
La connaissance du bien ou du mal n’est rien autre chose que la passion de la joie ou de la tristesse, en tant que nous en avons conscience.
Démonstration
Nous appelons bien ou mal ce qui est utile ou contraire à la conservation de notre être (par les Déf. 1 (…) -
EIV - Proposition 7 - corollaire
26 mai 2004, par Spinoza, BaruchEthique III - Définition générale des affects.
EIV - Proposition 7.
EIV - Proposition 7
Une passion, en tant qu’elle se rapporte à l’âme, ne peut être empêchée ou détruite que par l’idée d’une affection du corps contraire à celle que nous éprouvons et plus forte. En effet, la passion que nous éprouvons ne peut être empêchée ou détruite que par une passion plus forte et contraire (en vertu de la Propos. précéd.) ; en d’autres termes (par la Déf. gén. des passions), que par l’idée (…) -
EIV - Proposition 7
26 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 6 ; EII - Proposition 12.
EIII - Proposition 5 ; Ethique III - Définition générale des affects.
EIV - Axiome ; EIV - Proposition 5.
Une passion ne peut être empêchée ou détruite que par une passion contraire et plus forte.
Démonstration
Une passion, en tant qu’elle se rapporte à l’âme, c’est une idée par laquelle l’âme affirme la force d’existence plus grande ou plus petite de son corps (en vertu de la Déf. gén. des passions qui se trouve à la fin de la partie (…) -
EIV - Proposition 6
26 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIV - Proposition 3 ; EIV - Proposition 5.
EIV - Proposition 5
La force d’une passion ou d’une affection peut surpasser les autres actions ou la puissance de l’homme, de façon que cette affection s’attache obstinément à lui. Démonstration
La force et l’accroissement des passions et le degré où elles persévèrent dans l’existence se mesurent par le rapport de la puissance des causes extérieures avec la nôtre (par la Propos. précéd.), et par conséquent (en vertu de la Propos. 3, (…)