L’âme humaine ne perçoit aucun corps comme existant en acte, que par les idées des affections de son corps.

Démonstration

Si le corps humain n’est affecté d’aucune façon par un corps extérieur, il en résulte (par la Propos. 7) que l’idée du corps humain, c’est-à-dire l’âme humaine (par la Propos. 13) n’est affectée d’aucune façon de l’idée de l’existence de ce corps extérieur ; en d’autres termes, elle n’en perçoit d’aucune façon l’existence ; mais en tant que le corps humain est affecté par un corps extérieur d’une certaine façon, elle le perçoit (par la Propos. 16 et son Corollaire). C. Q. F. D.