EII - Proposition 26 - corollaire
L’âme humaine, en tant qu’elle imagine un corps extérieur, n’en a pas une connaissance adéquate.
Démonstration
Quand l’âme humaine aperçoit les corps extérieurs par les idées des affections de son propre corps, nous disons qu’elle imagine (voyez le Scol. de la Propos. 17) ; et elle ne peut (par la Propos. précédente) imaginer les corps extérieurs, comme existant en acte, d’aucune autre façon. Par conséquent (par la Propos.25), l’âme humaine, en tant qu’elle imagine un corps extérieur, n’en a pas une connaissance adéquate.