EIII - Proposition 52 - scolie ; EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie - corollaire.
EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie - corollaire
Lors donc que nous avons dit, dans le Scol. de la Propos. 52, que notre vénération pour un homme vient de ce que nous admirons sa prudence, sa force d’âme, etc., il est bien entendu (et cela résulte de la Propos. elle-même) que nous nous représentons alors ces vertus, non pas comme communes à l’espèce humaine, mais comme des qualités (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie - corollaire - scolie
19 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie - corollaire
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 24 - scolie.
Personne ne conçoit d’envie pour la vertu, si ce n’est dans son égal.
Démonstration
L’envie, c’est la haine elle-même (voyez le Scol. de la Propos. 24), c’est-à-dire (par le Scol. de la Propos. 13) une tristesse ou une affection par laquelle (voyez le Scol. de la Propos. 11) la puissance d’agir de l’homme se trouve empêchée. Or, l’homme ne s’efforce et (…) -
EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 40 - scolie 1.
EIII - Proposition 24 - scolie ; EIII - Proposition 28 ; EIII - Proposition 32 - scolie ; EIII - Proposition 53.
Cette tristesse, accompagnée de l’idée de notre faiblesse, se nomme humilité ; et l’on appelle contentement de soi ou paix intérieure la joie qui provient pour nous de la contemplation de notre être. Or, comme cette joie se produit chaque fois que l’homme considère ses vertus, c’est-à-dire sa puissance d’agir, il arrive que chacun se plaît (…) -
EIII - Proposition 55 - corollaire
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 29 - scolie ; EIII - Proposition 53 - corollaire.
EIII - Proposition 55
Si l’on se représente qu’on est l’objet du blâme d’autrui, cette tristesse en est de plus en plus accrue ; ce qui se démontre de la même façon que le Corollaire de la Propos. 53.
EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie -
EIII - Proposition 55
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 54.
EIII - Proposition 54
Lorsque l’âme se représente sa propre impuissance, elle est par là même attristée. Démonstration
L’essence de l’âme exprime seulement ce que l’âme est et ce qu’elle peut : en d’autres termes, il est de la nature de l’âme de se représenter seulement les choses qui posent sa puissance d’action (par la Propos. précéd.). Lors donc que nous disons que l’âme, en s’apercevant soi-même, se représente son (…) -
EIII - Proposition 54
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 7.
EIII - Proposition 53 - corollaire
L’âme ne s’efforce d’imaginer que les choses qui affirment ou posent sa puissance d’agir. Démonstration
L’effort de l’âme ou sa puissance, c’est l’essence même de l’âme (par la Propos. 7). Or, l’essence de l’âme n’affirme que ce que l’âme est et ce qu’elle peut, et non pas ce qu’elle n’est pas et ce qu’elle ne peut (cela est de soi évident). Par conséquent, l’âme ne s’efforce d’imaginer que les choses qui affirment ou qui (…) -
EIII - Proposition 53 - corollaire
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 29 - scolie.
EIII - Proposition 53
Plus l’homme s’imagine qu’il est l’objet des louanges d’autrui, plus cette joie est alimentée dans son âme. Plus, en effet, il se représente soi-même de la sorte, plus grande il imagine la joie que les autres éprouvent à cause de lui, et à laquelle il joint l’idée de lui-même (par le Scol. de la Propos. 29), et conséquemment (par la Propos. 27), plus grande sera la joie qu’il éprouvera, et cette joie sera (…) -
EIII - Proposition 53
19 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 19 ; EII - Proposition 23.
EIII - Proposition 11 - scolie.
EIII - Proposition 52 - scolie
Quand l’âme se contemple soi-même et avec soi sa puissance d’action, elle se réjouit ; et d’autant plus qu’elle se représente plus distinctement et soi-même et sa puissance d’action. Démonstration
L’homme ne se connaît soi-même que par les affections de son corps et les idées de ces affections (en vertu des Propos. 19 et 23, partie 2). Quand donc il arrive que l’âme se (…) -
EIII - Proposition 52 - scolie
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 15 (et EIII - Proposition 15 - corollaire) ; EIII - Proposition 27.
Cette affection de l’âme, savoir, la représentation d’une chose singulière, en tant qu’elle est dans l’âme, à l’exclusion de toute autre représentation, se nomme admiration ; quand elle est excitée en nous par un objet que nous redoutons, on la nomme consternation ; parce qu’alors cette affection attache notre âme avec une telle force qu’elle est incapable de penser à d’autres (…) -
EIII - Proposition 52
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 18 (et EII - Proposition 18 - scolie).
Tout objet que nous avons déjà vu avec d’autres objets, ou en qui nous n’imaginons rien qui ne soit commun à plusieurs, nous ne le contemplerons pas aussi longtemps que celui en qui nous imaginons quelque chose de singulier.
Démonstration
En même temps que nous nous représentons un objet que nous avons déjà vu avec d’autres objets, nous nous rappelons ceux-ci (par la Propos. 18, partie 2, et son Scol.), et de cette façon, de (…)