EIII - Proposition 15 - corollaire ; EIII - Proposition 24.
Cette haine pour l’objet aimé, jointe à l’envie, se nomme jalousie, laquelle est donc la fluctuation intérieure, née de l’amour et tout ensemble de la haine, accompagnés de l’idée de l’objet que nous envions. Cette même haine pour l’objet aimé sera plus grande en raison de la joie que procurait au jaloux l’amour réciproque de l’objet aimé, et en raison aussi de la nature du sentiment que le jaloux avait éprouvé jusqu’alors (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 35 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 35
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 15 - corollaire ; EIII - Proposition 23 ; EIII - Proposition 28 ; EIII - Proposition 30 - scolie ; EIII - Proposition 31 ; EIII - Proposition 34.
Si nous venons à imaginer que l’objet aimé se joigne à un autre par un lien d’amitié égal à celui qui jusqu’alors nous l’enchaînait sans partage, ou plus fort encore, nous éprouverons de la haine pour l’objet aimé et de l’envie pour notre rival. (…) -
EIII - Proposition 34
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 11 (et EIII - Proposition 11 - scolie) ; EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 30 (et EIII - Proposition 30 - scolie) ; EIII - Proposition 33.
A mesure que nous imaginerons une passion plus grande de l’objet aimé à notre égard, nous nous glorifierons davantage.
Démonstration
Nous faisons effort, autant qu’il est en nous (par la Propos. précéd.), pour que l’objet aimé nous aime à son tour, ou autrement (par le Scol. de la Propos. 13) pour que l’objet (…) -
EIII - Proposition 33
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Propositiion 29.
EIII - Proposition 32 - scolie
Quand nous aimons un objet qui nous est semblable, nous faisons effort, autant que nous pouvons, pour qu’il nous aime à son tour. Démonstration
Un objet que nous aimons, nous nous efforçons de l’imaginer de préférence à tout le reste (par la Propos. 12). Si donc cet objet nous est semblable, nous nous efforcerons de lui causer de la joie de préférence à tous les autres (…) -
EIII - Proposition 32 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proporsition 32.
Nous voyons, par ce qui précède, que la nature humaine est ainsi faite qu’elle réunit presque toujours à la pitié pour ceux qui souffrent l’envie pour ceux qui sont heureux, et que notre haine à l’égard de ceux-ci est d’autant plus forte (par la Propos. précéd.) que nous aimons davantage ce que nous voyons en leur possession. Nous devons aussi comprendre que cette même propriété de la nature humaine qui fait les hommes miséricordieux met en leur âme l’envie et (…) -
EIII - Proporsition 32
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27 (et EIII - Proposition 27 - corollaire 1) ; EIII - Proposition 28.
EIII - Proposition 31 - scolie
Si nous imaginons qu’une personne se complaise dans la possession d’un objet dont seule elle peut jouir, nous ferons effort pour qu’elle ne le possède plus. Démonstration
Par cela seul que nous imaginons qu’une personne est heureuse de la possession d’un certain objet, nous aimons cet objet (par la Propos. 27, et son Corollaire 1) et désirons en jouir. Or, (par (…) -
EIII - Proposition 31 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 29 - scolie.
EIII - Proposition 31 - corollaire
Cet effort qu’ont fait pour que les autres approuvent nos sentiments d’amour ou de haine, c’est proprement l’ambition (voyez le Scol. de la Propos. 29). D’où l’on voit que tout homme désire naturellement que les autres vivent à son gré ; et comme tous le désirent également, ils se font également obstacle ; et comme aussi tous veulent être loués ou aimés de tous, ils se prennent mutuellement en haine.
EIII - (…) -
EIII - Proposition 31 - corollaire
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 28.
EIII - Proposition 31
Il suit de là et de la Propos. 28que chacun fait effort, autant qu’il peut, pour que les autres aiment ce qu’il aime, et haïssent ce qu’il hait ; de là ces vers d’un poète :
Nous nous aimons ; que nos espérances soient communes ainsi que nos craintes.
Il n’y a qu’un cœur d’airain qui puisse aimer ce qu’un autre dédaigne.
EIII - Proposition 31 - scolie -
EIII - Proposition 31
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 17 - scolie ; EIII - Proposition 27.
Si nous venons à imaginer qu’une personne aime, désire ou hait quelque objet que nous-mêmes nous aimons, désirons ou haïssons, nous l’en aimerons, etc., d’une façon d’autant plus ferme ; si nous pensons au contraire qu’elle a de l’aversion pour un objet que nous aimons, ou réciproquement, nous éprouverons une fluctuation intérieure.
Démonstration
Par cela seul que nous imaginons qu’une personne aime tel ou tel objet, nous (…) -
EIII - Proposition 30 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - corollaire.
EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 25.
L’amour n’étant autre chose (par le Scol. de la Propos. 13) que la joie, accompagnée de l’idée d’une cause extérieure, et la haine, que la tristesse également accompagnée de l’idée d’une cause extérieure, la joie et la tristesse dont on vient de parler seront donc une sorte d’amour et de haine ; mais comme l’amour et la haine se rapportent aux objets extérieurs, il faudra donner d’autres noms à (…)