EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 23.
EIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 29 - scolie
Celui qui imagine qu’une chose qu’il a faite donne aux autres de la joie ressent aussi de la joie, unie à l’idée de soi-même, comme cause de cette joie ; en d’autres termes, il se regarde soi-même avec joie ; si au contraire il imagine que son action donne aux autres de la tristesse, il se regarde soi-même avec tristesse. Démonstration
Celui qui croit causer de la joie ou de la (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 30
12 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 29 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Propositiion 29
Cet effort pour faire certaines choses ou pour ne les point faire, par le seul motif de plaire aux hommes, se nomme ambition, surtout quand on s’efforce de plaire au vulgaire avec un tel excès d’ardeur qu’on fait certaines choses, ou qu’on s’en abstient à son détriment ou à celui d’autrui ; autrement, on lui donne ordinairement le nom d’humanité. Quant à la joie qui provient de ce que nous imaginons qu’une action a été faite par autrui dans le but de nous (…) -
EIII - Propositiion 29
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 28.
EIII - Proposition 28
Nous nous efforçons de faire toutes les choses que nous imaginons que les hommes * verront avec joie, et nous avons de l’aversion pour celles qu’ils verront avec aversion. Démonstration
Par cela seul que nous imaginons que les hommes aiment une chose ou la haïssent ; nous l’aimons ou nous la haïssons (par la Propos. 27) ; ce qui revient à dire (par le Scol. de la Propos. 13) que (…) -
EIII - Proposition 28
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 7 - corollaire ; EII - Proposition 11 - corollaire ; EII - Proposition 17.
EIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 (et EIII - Proposition 13 - scolie) ; EIII - Proposition 20.
Toute chose qu’on se représente comme conduisant à la joie, on fait effort pour qu’elle arrive ; si au contraire, elle doit être un obstacle à la joie et mener à la tristesse, on fait effort pour l’écarter ou la détruire.
Démonstration
Toute chose que (…) -
EIII - Proposition 27 - corollaire 3 - scolie
12 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 22 - scolie.
EIII - Proposition 27 - corollaire 3
Cette volonté, ou cet appétit de faire le bien, qui naît de la commisération que nous ressentons pour l’objet à qui nous voulons faire du bien, s’appelle bienveillance, laquelle n’est donc que le désir né de la commisération. Du reste, pour ce qui est de l’amour ou de la haine que nous ressentons pour celui qui fait du bien ou du mal à nos semblables, voyez le Scol. de la Propos. 22.
EIII - Proposition 28 -
EIII - Proposition 27 - corollaire 3
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 9 - scolie ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 27 - corollaire 2
Chaque fois qu’un objet nous inspire de la commisération, nous nous efforçons, autant qu’il est en nous, de le délivrer de sa misère. Démonstration
Toute chose qui cause de la tristesse à un objet dont nous avons pitié nous inspire une tristesse semblable (par la Propos. précéd.), et alors nous nous efforçons (par la Propos. 13) de nous rappeler tout ce qui supprime (…) -
EIII - Proposition 27 - corollaire 1
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 27 - scolie
Si nous nous représentons une personne, pour qui d’ailleurs nous n’éprouvons aucune passion, comme causant de la joie à un de nos semblables, nous aimerons cette personne ; si au contraire nous nous la représentons comme lui causant de la tristesse, nous la haïrons. Démonstration
Cette Proposition se démontre par la précédente, comme la Propos. 22 par la Propos. 21.
EIII - Proposition 27 - corollaire 2 -
EIII - Proposition 27 - scolie
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 22 - scolie.
EIII - Proposition 27
Cette communication d’affection, relativement à la tristesse, se nomme commisération (voyez ci-dessus le Scol. de la Propos. 22) ; mais relativement au désir, c’est l’émulation, laquelle n’est donc que le désir d’une chose produit en nous, parce que nous nous représentons nos semblables animés du même désir.
EIII - Proposition 27 - corollaire 1 -
EIII - Proposition 27
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 16 ; EII - Proposition 17 - scolie.
EIII - Proposition 23.
Par cela seul que nous nous représentons un objet qui nous est semblable comme affecté d’une certaine passion, bien que cet objet ne nous en ait jamais fait éprouver aucune autre, nous ressentons une passion semblable a la sienne.
Démonstration
Les images des choses, ce sont les affections du corps humain dont les idées nous représentent les corps extérieurs comme nous étant présents (par le Scol. de la (…) -
EIII - Proposition 26 - scolie
11 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 26
Nous voyons par ce qui précède qu’il arrive aisément qu’un homme pense de soi ou de ce qu’il aime plus de bien qu’il ne faut, et au contraire, moins de bien qu’il ne faut de ce qu’il hait. Quand cette pensée regarde la personne même qui pense de soi plus de bien qu’il ne faut, c’est l’orgueil, sorte de délire où l’homme, rêvant les yeux ouverts, se croit capable de toutes les perfections que son imagination lui peut représenter, et les aperçoit dès lors comme des (…)