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EIII - Proposition 18 - scolie 2 ; EIII - Proposition 19 ; EIII - Proposition 20.
EIII - Définitions des affects - 12
La crainte est une tristesse mal assurée qui provient de l’idée d’une chose future ou passée dont l’événement nous laisse quelque doute. (Voyez à leur sujet le Scol. 2 de la Propos. 18.) Explication
Il suit de ces définitions qu’il n’y a pas d’espérance sans crainte, ni de crainte sans espérance En effet, celui dont le cœur est suspendu à l’espérance et qui doute que l’événement (...)
EII - Proposition 11 ; EII - Proposition 13 ; EII - Proposition 16 - corollaire 2.
EIII - Proposition 3.
Ce genre d’affection qu’on appelle passion de l’âme, c’est une idée confuse par laquelle l’âme affirme que le corps ou quelqu’une de ses parties a une puissance d’exister plus grande ou plus petite que celle qu’il avait auparavant, laquelle puissance étant donnée, l’âme est déterminée à penser à telle chose plutôt qu’à telle autre.
Explication
Je dis d’abord qu’une passion c’est une idée confuse ; car (...)
EIII - Proposition 29 - scolie ; EIII - Proposition 56 - scolie.
Le libertinage est le désir, l’amour de l’union sexuelle.
Explication
Que ce désir soit modéré ou non, on a coutume de l’appeler libertinage. Ces cinq dernières passions n’ont pas de contraires (comme j’en ai averti dans le Scol. de la Propos. 56). Car la modestie est une espèce d’ambition (voyez le Scol. de la Propos. 29), et j’ai déjà fait observer que la tempérance, la sobriété et la chasteté marquent la puissance de l’âme, et non une (...)
EIII - Définitions des affects - 46
L’avarice est un désir, un amour immodéré des richesses.
EIII - Définitions des affects - 48
EIII - Définitions des affects - 45
L’ivrognerie est un désir, un amour immodéré du plaisir de boire.
EIII - Définitions des affects - 47
EIII - Définitions des affects - 44
La luxure est un désir ou un amour immodéré de la table.
EIII - Définitions des affects - 46
EIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 31.
EIII - Définitions des affects - 43
L’ambition est un désir immodéré de gloire. Explication
L’ambition est un désir qui entretient et fortifie toutes les passions (par les Propos. 27 et 31), et c’est pour cela qu’il est difficile de dominer cette passion, car en tant que l’homme est sous l’empire d’une passion quelconque, il est aussi sous l’empire de celle-là. "C’est le privilège des plus nobles âmes, dit Cicéron, d’être les plus sensibles à la (...)
EIII - Définitions des affects - 42
La politesse ou modestie est le désir de faire ce que plaît aux hommes et de ne pas faire ce qui leur déplaît.
EIII - Définitions des affects - 44
EIII - Proposition 39 - scolie ; EIII - Proposition 52 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 41
La consternation est la passion de celui chez qui le désir d’éviter un mal est empêché par l’étonnement où le jette le mal qu’il redoute. Explication
La consternation est donc une espèce de pusillanimité. Mais comme la consternation naît d’une double crainte, on peut la définir plus convenablement : cette crainte qui enchaîne un homme stupéfait ou troublé à ce point qu’il ne peut écarter le mal qui (...)
EIII - Proposition 51 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 40
La pusillanimité consiste en ce que le désir d’un homme est surmonté en lui par la crainte d’un danger que ses égaux osent braver. Explication
La pusillanimité n’est donc que la crainte d’un mal qui généralement n’est pas redouté. C’est pourquoi je ne rapporte pas cette passion au désir. J’ai pourtant voulu l’expliquer ici, parce qu’elle est opposée, en tant qu’on a égard au désir, à la passion de l’audace. (...)
EIII - Proposition 51 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 39
L’audace est ce désir qui porte un homme à braver, pour accomplir une action, un danger redouté par ses égaux.
EIII - Définitions des affects - 41
EIII - Proposition 39 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 38
La crainte est un désir d’éviter par un moindre mal un mal plus grand que nous redoutons. (Voyez le Scolie de la propos. 39).
EIII - Définitions des affects - 40
EIII - Définitions des affects - 37
La cruauté ou férocité est ce désir qui nous porte à faire du mal à celui que nous aimons et qui nous inspire de la pitié. Explication
A la cruauté on oppose la clémence, qui n’est point une affection passive de l’âme, mais la puissance par laquelle l’homme modère sa haine et sa vengeance.
EIII - Définitions des affects - 39
EIII - Proposition 40 - corollaire 2 ; EIII - Proposition 40 - corollaire 2 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 36
La vengeance est ce désir qui nous excite par une haine réciproque à faire du mal à celui qui nous a causé quelque dommage. (Voyez le Corollaire 2 de la Propos. 40 avec son Scolie).
EIII - Définitions des affects - 38
EIII - Proposition 39.
EIII - Définitions des affects - 35
La colère est le désir qui nous excite à faire du mal à celui que nous haïssons (Voyez la Propos. 39).
EIII - Définitions des affects - 37
EIII - Proposition 27 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 34
La bienveillance est le désir de faire du bien à celui qui nous inspire de la pitié. (Voyez le Scol. de la Propos. 27).
EIII - Définitions des affects - 36
EIII - Proposition 39 ; EIII - Proposition 41 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 33
La reconnaissance ou gratitude est ce désir ou ce mouvement d’amour par lequel nous nous efforçons de faire du bien à celui qu’un même sentiment d’amour a porté à nous en faire. (Voyez la Propos. 39 et le Scol. de la Propos. 41.
EIII - Définitions des affects - 35
EIII - Proposition 27 (et EIII - Proposition 27 - scolie) ; EIII - Proporsition 32 (et EIII - Proposition 32 - scolie).
EIII - Définitions des affects - 32
L’émulation est le désir d’un certain objet, lequel se forme en nous quand nous imaginons ce même désir dans les autres. Explication
Celui qui prend la fuite parce qu’il voit fuir les autres, ou qui éprouve de la crainte parce qu’il est témoin de la crainte d’autrui, celui qui en présence d’un homme dont la main se brûle retire vivement sa (...)
J’ai épuisé la définition de toutes les passions qui naissent de la joie et de la tristesse. Je passe à celles que je rattache au désir.
EIII - Proposition 47 - scolie.
Le regret, c’est le désir ou l’appétit de la possession d’une chose, lequel est entretenu par le souvenir de cette chose et en même temps empêché par le souvenir de choses différentes qui excluent l’existence de celle-là.
Explication
Quand nous nous souvenons d’un certain objet, nous sommes disposés par cela même, comme je l’ai déjà dit (...)
EIII - Proposition 30 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 29
La vanité est un sentiment de joie accompagné de l’idée d’une action que nous croyons l’objet des louanges d’autrui.
EIII - Définitions des affects - 31
EIII - Proposition 30 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 30
La honte est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’une de nos actions que nous croyons l’objet du blâme d’autrui. Explication
Voyez sur ces deux passions le Scol. de la Propos. 30. Mais je dois faire remarquer ici une différence entre la honte et la pudeur : car la honte est un sentiment de tristesse qui suit l’action dont on a honte. La pudeur est cette crainte de la honte qui retient un homme et l’empêche de (...)
EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 30 - scolie ; EIII - Proposition 54.
L’abjection consiste à penser de soi moins de bien qu’il ne faut sous l’impression de la tristesse.
Explication
Nous opposons d’ordinaire l’humilité à l’orgueil ; c’est qu’alors nous avons plus d’égard aux effets de ces deux passions qu’à leur nature. Nous appelons orgueilleux, en effet, celui qui se glorifie à l’excès (voir le Scol. de la Propos. 30), qui ne parle de soi que pour exalter sa vertu et des autres que pour dire (...)
EIII - Proposition 26 - scolie.
L’orgueil consiste à penser de soi, par amour de soi-même, plus de bien qu’il ne faut.
Explication
L’orgueil diffère donc de l’estime, l’estime se rapportant à une personne étrangère, et l’orgueil à la personne même qui pense de soi plus de bien qu’il ne faut. Du reste, de même que l’estime est un effet ou une propriété de l’amour qu’on a pour autrui, l’orgueil est un effet de l’amour qu’on a pour soi-même. On peut donc définir l’orgueil : l’amour de soi-même ou la paix (...)
EII - Proposition 35 - scolie.
EIII - Proposition 51 - scolie ; EIII - Proposition 53 ; EIII - Proposition 54 ; EIII - Proposition 55 (et EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie).
Le repentir est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’une action que nous croyons avoir accomplie par une libre décision de l’âme.
Explication
Nous avons montré les causes de ces deux dernières passions dans le Scol. de la Propos. 51, et les Propos. 53, 54, 55, et le Scol. de cette dernière. Quant à la (...)
EIII - Définitions des affects - 25
L’humilité est un sentiment de tristesse qui provient de ce que l’homme contemple son impuissance et sa faiblesse. Explication
La paix intérieure s’oppose à l’humilité, en tant qu’on la définit un sentiment de joie né de la contemplation de notre puissance d’agir ; mais en tant qu’on la définit d’une autre manière, savoir, un sentiment de joie accompagné de l’idée d’une action que nous croyons avoir faite par une libre décision de l’âme, elle s’oppose alors au (...)
EIII - Définitions des affects - 24
La paix intérieure est un sentiment de joie qui provient de ce que l’homme contemple son être et sa puissance d’agir.
EIII - Définitions des affects - 26
EIII - Proposition 24 - scolie ; EIII - Proposition 32 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 23
La miséricorde, c’est l’amour en tant qu’il dispose l’homme à se réjouir du bien d’autrui et à s’attrister de son malheur. Explication
Voyez sur l’envie le Scol. de la Propos. 24, et le Scol. de la Propos. 32. Les diverses affections de joie et de tristesse que je viens de définir sont toutes accompagnées de l’idée d’une chose extérieure, comme cause immédiate ou accidentelle. Je passe maintenant (...)
EIII - Proposition 24 - scolie ; EIII - Proposition 32 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 22
L’envie, c’est la haine, en tant qu’elle dispose l’homme à s’attrister du bonheur d’autrui, et au contraire à se réjouir de son malheur. Explication
A l’envie on oppose communément la miséricorde, laquelle peut donc se définir ainsi, en dépit de la signification du mot.
EIII - Définitions des affects - (...)
EIII - Proposition 26 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 21
Le mépris consiste à penser d’une personne moins de bien qu’il ne faut, à cause de la haine qu’on a pour elle. Explication
L’estime est donc un effet ou une propriété de l’amour, et le mépris a le même rapport avec la haine. On peut donc définir ainsi l’estime : L’estime, c’est l’amour en tant qu’il dispose l’homme à penser de l’objet aimé plus de bien qu’il ne faut ; et le mépris, au contraire, c’est la haine en tant qu’elle dispose (...)
EIII - Proposition 26 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 20
L’estime consiste à penser d’une personne plus de bien qu’il ne faut, à cause de l’amour qu’on a pour elle.
EIII - Définitions des affects - 22
EIII - Proposition 22 - scolie ; EIII - Proposition 27 - corollaire 1.
EIII - Définitions des affects - 19
L’indignation est un sentiment de haine pour une personne qui fait du mal à une autre. Explication
Je sais que l’usage donne à ces mots un autre sens. Mais mon dessein est d’expliquer, non la signification des mots, mais la nature des choses, et il me suffit de désigner les passions de l’âme par des noms qui ne s’écartent pas complètement de la signification que l’usage leur a donnée ; (...)
EIII - Proposition 22 - scolie ; EIII - Proposition 27 - corollaire 1 (voyez l’explication.
EIII - Définitions des affects - 18
L’inclination est un sentiment d’amour pour une personne qui fait du bien à une autre.
EIII - Définitions des affects - 20
EIII - Proposition 22 - scolie ; EIII - Proposition 27 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 17
La commisération est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’un mal qui est survenu à un être que l’imagination nous représente comme semblable à nous. (Voy. le Scol. de la Propos. 22 et le Scol. de la Propos. 27). Explication
Entre la commisération et la miséricorde, il ne semble pas qu’il y ait de différence, si ce n’est toutefois que la commisération marque plutôt le sentiment (...)
EIII - Définitions des affects - 16
Le remords est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’une chose passée qui est arrivée contre notre espérance.
EIII - Définitions des affects - 18
EIII - Définitions des affects - 15
Le contentement est un sentiment de joie accompagné de l’idée d’une chose passée qui est arrivée contre notre espérance.
EIII - Définitions des affects - 17
EII - Proposition 31 - corollaire ; EII - Proposition 49 - scolie.
EIII - Proposition 18 (et EIII - Proposition 18 - scolie 1, EIII - Proposition 18 - scolie 2).
Le désespoir est un sentiment de tristesse qui provient de l’idée d’une chose future ou passée sur laquelle toute cause d’incertitude est disparue.
Explication
La sécurité naît donc de l’espérance, et le désespoir de la crainte, dès que nous n’avons plus de cause d’incertitude sur l’objet désiré ou redouté ; et cela arrive quand (...)
EII - Proposition 31 - corollaire ; EII - Proposition 49 - scolie (voir l’explication).
EIII - Définitions des affects - 13
La sécurité est un sentiment de joie qui provient de l’idée d’une chose future ou passée sur laquelle toute cause d’incertitude est disparue.
EIII - Définitions des affects - 15
voir EIII - Proposition 18 - scolie 2 ; EIII - Proposition 19 et EIII - Proposition 20 (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 11
L’espérance est une joie mal assurée qui provient de l’idée d’une chose future ou passée dont l’événement nous laisse quelque doute.
EIII - Définitions des affects - 13
EIII - Proposition 20 ; EIII - Proposition 47 - scolie ; EIII - Proposition 52 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 10
La dérision est un sentiment de joie qui provient de ce que nous imaginons dans un objet détesté quelque chose qui nous inspire du mépris. Explication
En tant que nous méprisons un objet détesté, nous en nions l’existence (voir le Scol. de la Propos. 52), et partant nous éprouvons de la joie (par la Propos. 20). Mais comme on suppose ici que l’objet de notre dérision (...)
EIII - Proposition 52.
EIII - Définitions des affects - 09
La dévotion, c’est l’amour d’un objet qu’on admire. Explication
Nous avons montré dans la Propos 52, que l’admiration naît de la nouveauté des choses. Si donc il nous arrive d’imaginer souvent un objet que nous admirons, nous cesserons de l’admirer. Ce qui fait voir que la passion de la dévotion dégénère aisément en simple amour.
EIII - Définitions des affects - (...)
EIII - Proposition 15 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 08
L’aversion est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’un objet qui est pour nous une cause accidentelle de tristesse. (Voy. sur ces deux passions le Scol. de la Propos. 15).
EIII - Définitions des affects - 10
voir EIII - Proposition 15 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 07
L’inclination est un sentiment de joie accompagné de l’idée d’un objet qui est pour nous une cause accidentelle de joie.
EIII - Définitions des affects - 09
EIII - Proposition 13 - scolie
EIII - Définitions des affects - 06
La haine, c’est la tristesse avec l’idée de sa cause extérieure. Explication
Les remarques à faire sur la haine résultent assez clairement de celles qui précèdent sur l’amour. (Voy. en outre le Scol, de la Propos. 13).
EIII - Définitions des affects - 08
EII - Proposition 48.
L’amour est un sentiment de joie accompagné de l’idée de sa cause extérieure.
Explication
Cette définition marque assez clairement l’essence de l’amour ; celle des auteurs qui ont donné cette autre définition : Aimer, c’est vouloir s’unir à l’objet aimé, exprime une propriété de l’amour et non son essence ; et comme ces auteurs n’avaient pas assez approfondi l’essence de l’amour, ils n’ont pu avoir aucun concept clair de ses propriétés, ce qui a rendu leur définition obscure, au (...)
EIII - Proposition 52 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 04
Le mépris est cette façon d’imaginer qui touche l’âme à un si faible degré qu’elle est moins portée par la présence de l’objet qu’elle se représente à considérer ce qu’il n’a pas que ce qu’il a. (Voyez le Scol. de la Propos. 52).
J’omets ici les définitions de la vénération et du dédain, parce qu’aucune passion, que je sache, n’emprunte son nom à celles-là.
EIII - Définitions des affects - (...)
EII - Proposition 18 - scolie.
EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 52 (et EIII - Proposition 52 - scolie).
L’admiration est cette façon d’imaginer un objet qui attache l’âme exclusivement par le caractère singulier de cette représentation qui ne ressemble à aucune autre (voy. Propos. 52 et son Scol.).
Explication
Nous avons montré, dans le Scol. de la Propos. 18, partie 2, par quelle cause l’âme va de la contemplation d’un certain objet à la pensée d’un autre objet, savoir, parce (...)
EIII - Proposition 11 - scolie.
La tristesse est le passage d’une perfection plus grande à une moindre perfection.
Explication
Je dis que la joie est un passage à la perfection. En effet, elle n’est pas la perfection elle-même. Si l’homme, en effet, naissait avec cette perfection où il passe par la joie, il ne ressentirait aucune joie à la posséder ; et c’est ce qui est plus clair encore pour l’affection opposée, la tristesse. Car personne ne peut nier que la tristesse ne consiste dans le passage à (...)
EIII - Proposition 11 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 01
La joie est le passage d’une moindre perfection à une perfection plus grande.
EIII - Définitions des affects - 03
EII - Proposition 23.
EIII - Proposition 9 - scolie.
Le désir, c’est l’essence même de l’homme, en tant qu’elle est conçue comme déterminée à quelque action par une de ses affections quelconque.
Explication
Nous avons dit plus haut, dans le Scolie de la propos. 9, que le désir, c’est l’appétit avec conscience de lui-même, et que l’appétit, c’est l’essence même de l’homme, en tant que déterminée aux actions qui servent à sa conservation. Mais nous avons eu soin d’avertir dans ce même Scolie que nous ne (...)
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023