EII - Proposition 11 - corollaire.
EIII - Proposition 28 ; EIII - Proposition 39 - scolie ; EIII - Proposition 49.
Nous voyons donc qu’il se peut faire qu’un homme haïsse ce qu’un autre aime, ou ne craigne point ce qu’un autre redoute ; et aussi qu’un seul et même homme aime ce qu’autrefois il détestait, et qu’il ose aujourd’hui ce que la crainte l’avait empêché de faire hier, etc. En outre, chacun jugeant selon ses passions de ce qui est bien ou mal, meilleur ou pire (voy. le Scol. (…)
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Troisième Partie : "De l’origine et de la nature des affects"
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EIII - Proposition 51 - scolie
18 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Proposition 51
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 13 - (Axiome 1) ; EII - Proposition 13 - (Postulat 3).
EIII - Proposition 50 - scolie
Différents hommes peuvent être affectés de façon différente par un seul et même objet, et le même homme peut aussi être affecté par un seul et même objet de façon différente dans des temps différents. Démonstration
Le corps humain est affecté de plusieurs façons par les corps extérieurs (en vertu du Post. 3, partie 2). Deux hommes peuvent donc, dans le même temps, être affectés (…) -
EIII - Proposition 50 - scolie
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 15 - corollaire ; EIII - Proposition 18 - scolie 2 ; EIII - Proposition 25 ; EIII - Proposition 28.
Les choses qui sont, par accident, des causes d’espérance ou de crainte, on les nomme bons ou mauvais présages. Ces présages, en tant qu’ils sont pour nous des causes d’espérance ou de crainte, le sont en même temps de joie ou de tristesse (Par les Déf. de l’espérance et de la crainte, qu’on trouve au Scol. 2 de la Propos. 18), et en conséquence (par le corollaire de (…) -
EIII - Proposition 50
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Postulat 1 ; EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 14 ; EIII - Proposition 15 ; EIII - Proposition 18 - scolie 2.
EIII - Proposition 49 - scolie
Une chose quelconque peut être, par accident, une cause d’espérance et de crainte. Démonstration
Cette proposition se démontre par la même voie que la Propos. 15, à laquelle nous renvoyons, ainsi qu’au Scol. de la Propos. 18.
EIII - Proposition 50 - scolie -
EIII - Proposition 49 - scolie
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27 ; EIII - Proposition 34 ; EIII - Proposition 40 ; EIII - Proposition 43.
EIII - Proposition 49
Il suit de là que les hommes, dans la persuasion où ils sont de leur liberté, doivent ressentir les uns pour les autres plus d’amour et plus de haine que pour les autres êtres. Joignez à cela la communication des affections, dont il est parlé Propos. 27, 34, 40 et 43.
EIII - Proposition 50 -
EIII - Proposition 49
18 mai 2004, par Spinoza, BaruchEI - Définition 7.
EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 48.
EIII - Proposition 48
Une même cause doit nous faire éprouver pour un être que nous croyons libre plus d’amour ou plus de haine que pour un être nécessité. Démonstration
Un être que nous croyons libre doit être perçu par soi et indépendamment de toute autre chose (en Vertu de la Déf. 7, partie 1). Si donc nous imaginons qu’un tel être nous est une cause de joie ou de tristesse, par cela même (en vertu du (…) -
EIII - Proposition 48
17 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 - scolie.
EIII - Proposition 47 - scolie
L’amour et la haine que j’ai pour Pierre, par exemple, disparaîtront, si a la tristesse qui enveloppe cette haine et à la joie qui enveloppe cet amour se joint l’idée d’une cause autre que Pierre ; et cette haine ou cet amour doivent diminuer en tant que j’imagine que Pierre n’a pas été seul cause de ma tristesse ou de ma joie. Démonstration
Cela résulte évidemment de la seule définition de l’amour et de la haine (…) -
EIII - Proposition 47 - scolie
17 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 17 - corollaire.
Cette proposition se peut aussi démontrer par le Corollaire de la Propos. 17. Chaque fois, en effet, que nous nous souvenons d’une chose, quoiqu’elle n’existe pas actuellement, nous la considérons comme présente, et le corps est affecté de la même façon que si elle était présente en effet. C’est pourquoi, tant qu’il garde mémoire d’une chose qu’il hait, l’homme est déterminé à la considérer avec tristesse ; et l’image de la chose continuant de (…) -
EIII - Proposition 47
17 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 46
La joie qui provient de ce que nous imaginons que l’objet détesté est détruit ou altéré de quelque façon n’est jamais sans mélange de tristesse. Démonstration
Cela est évident par la Propos. 27, car en tant que nous imaginons qu’un objet qui nous est semblable est dans la tristesse, nous sommes nous mêmes contristés.
EIII - Proposition 47 - scolie -
EIII - Proposition 46
17 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 16.
EIII - Proposition 45
Si nous avons été affectés d’une impression de tristesse ou de joie par une personne d’une autre classe ou d’une autre nation que la notre, et si l’idée de cette personne, sous le nom commun de sa classe ou de sa nation, accompagne notre tristesse ou notre joie comme étant la cause même qui la produit, nous éprouverons de la haine ou de l’amour non seulement pour cette personne, mais encore pour toutes celles de sa classe ou de sa (…)