« Champ d’immanence illimité, parcouru à vitesse infinie par les lignes de déterritorialisation qui emportent les multiplicités vers le dehors. (…) Le planomène apparaît comme un champ perpétuel d’interactions, où les multiplicités ne cessent d’être emportées par le dehors pour augmenter le nombre de leurs connexions. (…) Cette force d’expansion, comme une injonction centrifuge, nous exhorte à toujours aller explorer ce qui peut faire bordure avec le différent, avec ce qui pourra donner lieu à un nouvel agencement. » (Bruno Heuzé, « Planomène », in Le vocabulaire de Gilles Deleuze (sous la dir. Robert Sasso et Arnaud Villani), Les Cahiers de Noesis n° 3, Printemps 2003, p. 276, p. 277, p. 279.)