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Articles

  • Maître et esclave - Août 2006

    Le Maître force l’Esclave à travailler. Et en travaillant, l’esclave devient maître de la Nature. Or, il n’est devenu l’Esclave du Maître que parce que - au prime abord - il était esclave de la Nature, en se solidarisant avec elle et se subordonnant à ses lois par l’acceptation de l’instinct de conservation. En devenant par le travail maître de la Nature, l’esclave se libère donc de sa propre nature, de son propre instinct qui le liait à la Nature et qui faisait de lui l’Esclave du Maître. En libérant (...)

  • Le Moi (humain) est le Moi d’un - ou du - Désir. - Décembre 2005

    L’être même de l’homme, l’être conscient de soi, implique et présuppose le Désir. Par conséquent, la réalité humaine ne peut se constituer et se maintenir qu’à l’intérieur d’une réalité biologique, d’une vie animale. Mais si le Désir animal est la condition nécessaire de la Conscience de soi, il n’en est pas la condition suffisante. A lui seul, ce Désir ne constitue que le Sentiment de soi.
    À l’encontre de la connaissance qui maintient l’homme dans une quiétude passive, le Désir le rend in-quiet et le pousse à (...)

  • Seconde note sur la fin de l’histoire - Septembre 2004

    Voyez Note sur la fin de l’histoire et la fiche Sur la "Fin de l’Histoire".
    Le texte de cette Note (1 de la p. 434) est ambigu, pour ne pas dire contradictoire. Si l’on admet « la disparition de l’Homme à la fin de l’Histoire », si l’on affirme que « l’Homme reste en vie en tant qu’animal », en précisant que « ce qui disparaît, c’est l’Homme proprement dit », on ne peut pas dire que « tout le reste peut se maintenir indéfiniment : l’art, l’amour, le jeu, etc. ». Si l’Homme re-devient un animal, ses arts, ses (...)

  • Note sur la fin de l’histoire - Septembre 2004

    Voyez Seconde note sur la fin de l’histoire et la fiche Sur la "Fin de l’Histoire".
    La disparition de l’Homme à la fin de l’Histoire n’est donc pas une catastrophe cosmique : le Monde naturel reste ce qu’il est de toute éternité.
    Et ce n’est donc pas non plus une catastrophe biologique : l’Homme reste en vie en tant qu’animal qui est en accord avec la Nature ou l’Être donné. Ce qui disparaît, c’est l’Homme proprement dit, c’est-à-dire l’Action négatrice du donné et l’Erreur, ou en général le Sujet opposé (...)