Sur Henri David Thoreau, voyez l’article de Wikipedia.
Un homme avait trouvé une grande pépite de 28 livres dans les mines de Bending en Australie.
Très vite il s’est mis à boire, il s’est procuré un cheval et s’est promené partout, généralement au grand galop ; quand il rencontrait des gens, il les interpellait pour leur demander s’ils savaient qui il était, et les informait aimablement qu’il était « le pauvre diable qui avait trouvé la pépite ». Pour finir, il a heurté un arbre, et s’est pratiquement assommé.
Il n’y avait en l’occurrence aucun danger, car il (...)
Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion n’affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu’elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n’avais pas vécu. Je ne voulais pas vivre ce qui n’était pas la vie, la vie est si chère ; plus que ne voulais pratiquer la résignation, s’il n’était tout à fait nécessaire. Ce qu’il me fallait, c’était vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez (...)
Henry Thoreau, Traduction de Micheline Flak, Éditions JJ Pauvert, Libertés nouvelles 2, 1977.
Voyez l’article de Sandra Laugier Le modèle américain de la désobéissance civile, de Thoreau à nos jours
De grand coeur, j’accepte la devise : « Le gouvernement le meilleur est celui qui gouverne le moins » et j’aimerais la voir suivie de manière plus rapide et plus systématique. Poussée à fond, elle se ramène à ceci auquel je crois également : « que le gouvernement le meilleur est celui qui ne gouverne pas (...)
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Dernière mise à jour : mardi 31 janvier 2023