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Articles

  • Nous ne faisons la guerre qu’afin de vivre en paix - 25 janvier

    Le bonheur semble consister dans le loisir : car nous ne nous adonnons à une vie active qu’en vue d’atteindre le loisir, et ne faisons la guerre qu’afin de vivre en paix. Or
    l’activité des vertus pratiques s’exerce dans la sphère de la politique ou de la guerre ; mais les actions qui s’y rapportent paraissent bien être étrangères à toute idée de loisir, et, dans le domaine de la guerre elles revêtent même entièrement ce caractère, puisque personne ne 10 choisit de faire la guerre pour la guerre, ni ne (...)

  • Les principes et la démonstration - Septembre 2013

    Chapitre IX (Les principes propres et indémontrables de la démonstration)
    § 1. Puisque évidemment on ne peut démontrer une chose que par les principes qui lui sont propres, c’est-à-dire si le démontré est à l’objet en tant que cet objet est ce qu’il est, il ne suffit pas, pour savoir cette chose, de la démontrer en partant de propositions vraies, indémontrables et immédiates ; ce n’est là démontrer que comme Bryson démontrait la quadrature du cercle.
    §2, Les raisonnements de ce genre ne démontrent jamais (...)

  • Liens sur Aristote - Janvier 2009

    Aristote
    Biographie d’Aristote
    Les liens de Facphilo
    Lexique de D’Aristote

  • La philosophie est la seule discipline libre - Septembre 2008

    C’est, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l’esprit ; puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse de l’Univers. Or apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (c’est pourquoi même (...)

  • L’homme est animal politique. - Septembre 2005

    La cité (Πολις) est au nombre des réalités qui existent naturellement, et l’homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l’humanité. Il est comparable à l’homme traité ignominieusement par Homère de :
    Sans famille, sans loi, sans foyer,
    car, en même temps que naturellement apatride, il est aussi un brandon de discorde, et on peut le comparer à une pièce isolée au jeu de tric-trac.
    Mais que (...)

  • Le plaisir n’est pas le bien, et n’est pas toujours désirable - Juin 2004

    Le fait que le plaisir n’est pas du nombre des qualités n’implique pas qu’il n’appartienne pas au nombre des biens. Car les différentes formes de la vertu en action ne sont pas des qualités, non plus que le bonheur.
    On dit encore que le bien est quelque chose de fini, tandis que le plaisir est indéfini puisqu’il admet le plus et le moins.
    Si l’on juge ainsi d’après les différences du plaisir selon les individus, on pourra en dire autant de la justice et des autres vertus, car ne dit-on pas avec (...)

  • Science et opinion - Novembre 2003

    La science et son objet diffèrent de l’opinion et de son objet, en ce que la science est universelle et procède par des propositions nécessaires, et que le nécessaire ne peut pas être autrement qu’il n’est. Ainsi, quoiqu’il y ait des choses qui soient vraies et qui existent réellement, mais qui peuvent être autrement, il est clair que la science ne s’occupe pas d’elles sinon, les choses qui peuvent être autrement ne pourraient pas être autrement. Ces choses-là ne sont pas non plus objet d’intuition (...)

  • La fin et les moyens dans la vie de l’ homme libre - Juillet 2003

    Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
    La vie aussi se divise : en loisir et labeur, guerre et paix, et parmi les actions les unes concernent ce qui est indispensable et utile, les autres ce qui est beau. En ces domaines le choix est nécessairement le même pour les parties de l’âme et leurs actions : la guerre doit être choisie en vue de la paix, le labeur en vue du loisir, les choses indispensables et utiles en vue de celles qui sont belles. C’est donc en considérant tout cela qu’il revient (...)

  • Le tyran est un fauteur de guerre - Juillet 2003

    Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
    « Appauvrir les sujets est aussi un procédé propre a la tyrannie qui vise à ce qu’ils ne puissent pas entretenir de milice et que, pris par leurs tâches quotidiennes, ils n’aient aucun loisir de conspirer. Exemples de ce procédé : les pyramides d’Égypte, les offrandes des Cypsélides, la construction de l’Olympeion par les Pisistratides, parmi les ouvrages de Samos ceux de Polycrate. Tout cela, en effet, a le même résultat : manque de loisir et appauvrissement (...)

  • L’art de la guerre est un art naturel - Juillet 2003

    Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
    « Les plantes existent pour les animaux et les animaux pour l’homme, les animaux domestiques pour le travail qu’il en tire et la nourriture, les animaux sauvages, sinon tous du moins la plupart, pour sa nourriture et pour d’autres secours puisqu’il en tire vêtements et autres instruments. Si donc la nature ne fait rien d’inachevé ni rien en vain, il est nécessaire que ce soit pour les hommes que la nature ait fait tout cela.
    C’est pourquoi, en un sens, (...)