L’inconscient : Le rêve
Explication du rêve :
« Le rêve total constitue une substitution déformée d’un événement inconscient, et l’interprétation des rêves a pour tâche de découvrir cet inconscient. »
Freud, Introduction à la psychanalyse, PBP, p. 99
La résistance
« Nous avons appris ou, plutôt, nous avons été obligés d’admettre, qu’il existe d’intenses processus psychiques, ou représentations ( nous tenons ici compte principalement du facteur quantitatif, c’est-à-dire économique ), capables de se manifester par des effets semblables à ceux produits par d’autres représentations, voire des effets qui, prenant à leur tour la forme de représentations, sont susceptibles de devenir conscients, sans que les processus eux-mêmes qui les ont produits le deviennent. (…) C’est en ce point qu’intervient la théorie psychanalytique, pour déclarer que si certaines représentations sont incapables de devenir conscientes, c’est à cause d’une certaine force qui s’y oppose ; que sans cette force elles pourraient bien devenir conscientes, ce qui nous permettrait de constater combien peu elles diffèrent d’autres éléments psychiques, officiellement reconnus comme tels. Ce qui rend cette théorie irréfutable, c’est qu’elle a trouvé dans la technique psychanalytique un moyen qui permet de vaincre la force d’opposition et d’amener à la conscience ces représentations inconscientes.. » (S. Freud, « Le Moi et le Ça », in Essais de psychanalyse, pp.180-181)
La libido :
« La libido désigne la force avec laquelle se manifeste la tendance sexuelle, comme la faim désigne la force avec laquelle se manifeste la tendance d’absorption de nourriture. » (Introduction à la psychanalyse, p.292, trad. Revue)
Principe de plaisir et principe de réalité :
- « L’ensemble de notre activité psychique a pour but de nous procurer du plaisir et de nous faire éviter le déplaisir , elle est régie par le principe de plaisir » (Ibid.., p. 335 ).
- Mais, « Le moi, éduqué est de venu ‘’ raisonnable’’, il ne se laisse ;plus dominer par le principe de plaisir, mais se conforme au principe de réalité qui, au fond, a également pour but le plaisir, mais un plaisir qui, s’il est différé et atténué, a l’avantage d’offrir la certitude que procurent le contact avec la réalité et la conformité à ses exigences » ( Ibid., p.336 ).
Les procédés de l’élaboration :
- La condensation : une représentation unique du récit manifeste représente à elle seule plusieurs éléments du contenu latent. Elle se traduit par le fait que le récit manifeste, comparé au contenu latent, est laconique : il en est comme la traduction abrégée. On peut y voir un équivalent de la métonymie.
- Le déplacement : l’accent, l’intérêt d’un élément du contenu latent peut se détacher de lui pour passer à d’autres éléments dans le récit manifeste. On peut y voir l’équivalent de la métaphore.
- La figuration (transformation d’idées en images visuelles) : les pensées du contenu latent subissent une sélection et une transformation qui les rendent à même d’être représentées par des images (surtout visuelles) dans le contenu manifeste.
- Le symbolisme : « Mode de représentation qui se distingue principalement par la constance du rapport entre le symbole et le symbolisé inconscient, une telle constance se retrouvant non seulement chez le même individu et d’un individu à l’autre, mais dans les domaines les plus divers (mythe, religion, folklore, langage, etc.) et les aires culturelles les plus éloignées les unes des autres ». ( Laplanche et Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, PUF, Quadrige, 1997 (1967) )