Si le corps humain est affecté d’une modification qui exprime la nature d’un corps étranger, l’âme humaine apercevra ce corps étranger comme existant en acte ou comme lui étant présent, jusqu’à ce que le corps humain reçoive une modification nouvelle qui exclue l’existence ou la présence de ce même corps étranger.
Cela est évident, car tant que le corps humain sera affecté de telle façon, l’âme humaine (par la Propos. 12) apercevra cette affection du corps ; c’est-à-dire (par la Propos. précéd.) qu’elle aura l’idée d’une modification actuellement existante, qui exprime la nature d’un corps extérieur ; c’est-à-dire encore qu’elle aura une idée qui n’exclut pas, mais qui pose au contraire l’existence ou la présence de la nature d’un corps extérieur, et par conséquent (en vertu du Corollaire 1 précéd.) l’âme apercevra un corps extérieur comme existant en acte ou comme présent jusqu’à ce qu’elle reçoive une modification nouvelle, etc. C. Q. F. D.
EII - Proposition 17 - corollaire ; EII - Proposition 19 ; EII - Proposition 44 - corollaire 1 - scolie ; EII - Proposition 47.
EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 18 (et EIII - Proposition 18 - scolie 1) ; EIII - Proposition 19 ; EIII - Proposition 25 ; EIII - Proposition 26 ; EIII - Proposition 28 ; EIII - Proposition 56.
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