EIII - Proposition 1 - corollaire

Il suit de là que l’âme est sujette à d’autant plus de passions qu’elle a plus d’idées inadéquates ; et au contraire, qu’elle produit d’autant plus d’actions qu’elle a plus d’idées adéquates.
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Il suit de là que l’âme est sujette à d’autant plus de passions qu’elle a plus d’idées inadéquates ; et au contraire, qu’elle produit d’autant plus d’actions qu’elle a plus d’idées adéquates.
Nous voyons par là que les passions ne se rapportent à l’âme qu’en tant qu’elle a en soi quelque chose qui enveloppe une négation, en d’autres termes, qu’en tant qu’elle est une partie de la nature, laquelle, prise en soi et indépendamment des (…)
EIII - Proposition 3 - scolie
Aucune chose ne peut être détruite que par une cause extérieure. Démonstration
Cette proposition est évidente par elle-même ; car la définition d’une chose quelconque contient l’affirmation et non la (…)
EIII - Proposition 4.
EIII - Proposition 4
Deux choses sont de nature contraire ou ne peuvent exister en un même sujet, quand l’une peut détruire l’autre. Démonstration
Car si ces deux choses pouvaient se convenir ou exister ensemble (…)
EI - Proposition 25 - corollaire ; EI - Proposition 34.
EIII - Proposition 4 ; EIII - Proposition 5.
Toute chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être.
Démonstration
En effet, les choses particulières sont (…)
EI - Proposition 29 ; EI - Proposition 36.
EIII - Proposition 6.
L’effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n’est rien de plus que l’essence actuelle de cette chose.
Démonstration
L’essence d’un être quelconque (…)
EIII - Proposition 4.
L’effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n’enveloppe aucun temps fini, mais un temps indéfini.
Démonstration
Si, en effet, il enveloppait un temps limité, qui déterminât la durée de la chose, (…)
EII - Proposition 23.
EIII - Proposition 3 ; EIII - Proposition 7 ; EIII - Proposition 8.
L’âme, soit en tant qu’elle a des idées claires et distinctes, soit en tant qu’elle en a de confuses, s’efforce de persévérer indéfiniment dans son (…)
Cet effort, quand il se rapporte exclusivement à l’âme, s’appelle volonté ; mais quand il se rapporte à l’âme et au corps tout ensemble, il se nomme appétit. L’appétit n’est donc que l’essence même de l’homme, de laquelle découlent nécessairement (…)
EII - Proposition 9 - corollaire ; EII - Proposition 11 ; EII - Proposition 13.
EIII - Proposition 5 ; EIII - Proposition 7.
Une idée qui exclut l’existence de notre corps ne se peut rencontrer dans notre âme ; elle lui est contraire. (…)
EII - Proposition 7 ; EII - Proposition 14.
EIII - Proposition 10
Si quelque chose augmente ou diminue, favorise ou empêche la puissance d’agir de notre corps, l’idée de cette chose augmente ou diminue, favorise ou empêche la puissance (…)