EIII - Proposition 1 - corollaire

Il suit de là que l’âme est sujette à d’autant plus de passions qu’elle a plus d’idées inadéquates ; et au contraire, qu’elle produit d’autant plus d’actions qu’elle a plus d’idées adéquates.
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Il suit de là que l’âme est sujette à d’autant plus de passions qu’elle a plus d’idées inadéquates ; et au contraire, qu’elle produit d’autant plus d’actions qu’elle a plus d’idées adéquates.
EIII - Proposition 11 - scolie ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 20.
Celui qui se représente l’objet qu’il hait dans la tristesse en sera réjoui ; dans la joie, il en sera contristé ; et chacune de ces affections sera en lui plus (…)
EIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 23
Cette joie ne peut jamais être solide et pure de tout trouble intérieur ; car (comme je le ferai voir bientôt dans la Propos. 27) notre âme, en tant qu’elle se représente un être qui lui est (…)
EIII - Proposition 13 - scolie ; EIII - Proposition 21 ; EIII - Proposition 22.
EIII - Proposition 23 - scolie
Si nous nous représentons une personne comme causant de la joie à un objet que nous haïssons nous haïrons aussi cette (…)
EIII - Proposition 24
Cette sorte de passions et celles qui ressemblent à la haine se rapportant à l’envie, qui, par conséquent, n’est autre chose que la haine elle-même, en tant qu’elle dispose l’homme à se réjouir du malheur d’autrui et (…)
EII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire).
EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 21.
Tout ce que nous nous représentons comme causant de la joie à nous-mêmes ou à ce que nous aimons, nous (…)
EII - Proposition 17 (et EII - Proposition 17 - corollaire).
EIII - Proposition 12 ; EIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 23.
EIII - Proposition 25
Nous nous efforçons d’affirmer de l’objet que nous avons en haine tout ce que (…)
Nous voyons par ce qui précède qu’il arrive aisément qu’un homme pense de soi ou de ce qu’il aime plus de bien qu’il ne faut, et au contraire, moins de bien qu’il ne faut de ce qu’il hait. Quand cette pensée regarde la personne même qui pense de (…)
EII - Proposition 16 ; EII - Proposition 17 - scolie.
EIII - Proposition 23.
Par cela seul que nous nous représentons un objet qui nous est semblable comme affecté d’une certaine passion, bien que cet objet ne nous en ait jamais fait (…)
EIII - Proposition 22 - scolie.
EIII - Proposition 27
Cette communication d’affection, relativement à la tristesse, se nomme commisération (voyez ci-dessus le Scol. de la Propos. 22) ; mais relativement au désir, c’est l’émulation, (…)
EIII - Proposition 27.
EIII - Proposition 27 - scolie
Si nous nous représentons une personne, pour qui d’ailleurs nous n’éprouvons aucune passion, comme causant de la joie à un de nos semblables, nous aimerons cette personne ; si au (…)