L’indignation, telle que nous l’avons définie (voyez la Déf. 20 des pass.), est nécessairement mauvaise (par la Propos. 45) ; mais il faut remarquer que lorsque le souverain, animé du désir de maintenir la paix dans l’Etat, punit un citoyen qui a commis une injustice à l’égard d’autrui, je ne dis point qu’il s’indigne contre lui ; car ce n’est point ici la haine qui pousse le souverain à perdre un citoyen ; c’est l’amour de l’Etat qui le décide à le punir.
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