Lettre d’Épicure à Idoménée

C’est à l’heureux et dernier jour de ma vie que je t’écris cette lettre. Mes intestins et ma vessie me causent une souffrance inexprimable. Mais pour compenser toutes ces douleurs, je puise une grande joie dans le souvenir qui restera de mes ouvrages et de mes discours. Je vous demande, au nom de votre sympathie pour moi et pour ma philosophie, sympathie que vous m’avez témoignée dès votre jeunesse, de prendre soin des enfants de Métrodore.

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16 mars 2009

Dans la maladie

Vois : Lettre d’Épicure à Idoménée.
Dans ma maladie, mes entretiens ne portaient jamais sur les souffrances demon pauvre corps ; je n’en parlais jamais à ceux qui venaient me voir. Mais je continuais à m’occuper des principes ayant trait aux (…)

29 janvier 2006

Lettre à sa mère

Ces fragments d’une lettre à la mère d’Épicure sont habituellement reconnus comme étant soit d’Épicure lui-même, soit une adaptation de cette lettre... soit encore une lettre inauthentique. Ils constituent les fragments 125 et 126 de (…)

11 novembre 2005

Lettre d’Épicure à un ami inconnu sur la religion.

Papyrus d’Oxyrhynchos, II, 215 : Diels, « Ein Epikureisches Fragment über Götterverehrung », in Sitzungsberichte der königlichen Akademie des Wissenschaften von Berlin, 37, 1916, p.885-909 (trad. Festugière, Épicure et ses dieux, PUF, 1946, (…)

11 novembre 2005

Le testament d’Épicure

Diogène Laërce, Vie, doctrine et sentences des philosophes illustres, Livre X, 16-21 (trad. Genaille).
Par ce testament, je donne tous mes biens à Amynomaque de Batté, fils de Philocrate, et à Timocrate de Potamos, fils de Démétrios, selon la (…)

11 novembre 2005

Lettre à un petit garçon.

Cette lettre date d’un voyage à Lampsaque sur l’Hellespont, où vécu Épicure avant son établissement à Athènes durant l’été 306.
Nous voici arrivés à Lampsaque sains et saufs, moi et Pytoclès, Hermaque et Ctésippe, et avons trouvé là Thémista (…)