EII - Proposition 13 - (Postulat 2)

Entre les individus dont le corps humain est composé, quelques-uns sont fluides, d’autres mous, d’autres enfin sont durs.
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Entre les individus dont le corps humain est composé, quelques-uns sont fluides, d’autres mous, d’autres enfin sont durs.
EII - Axiome 3
Nous sentons un certain corps affecté de plusieurs manières.
EII - Axiome 5
EII - Axiome 4
Nous ne sentons ni ne percevons d’autres choses singulières que des corps et des modes de la pensée.
Voyez les postulats qui suivent la proposition 13.
EII - Proposition 1
La pensée est un attribut de Dieu ; en d’autres termes, Dieu est chose pensante.
Démonstration
Les pensées particulières, je veux dire telle ou telle pensée, sont autant de modes qui expriment la nature de Dieu d’une certaine façon déterminée (…)
Cette proposition est également évidente par cela seul qu’un être pensant peut être conçu comme infini. Nous concevons en effet qu’un être pensant, plus il pense de choses, plus il contient de réalité ou de perfection ; par conséquent, un être (…)
EII - Proposition 1 - scolie
L’étendue est un attribut de Dieu, en d’autres termes, Dieu est chose étendue. Démonstration
La démonstration de cette proposition se fait de la même façon que celle de la Proposition précédente.
EII - (…)
Il n’y a de toute nécessité en Dieu l’idée de son essence, aussi bien que de tout ce qui en résulte nécessairement.
Démonstration
Dieu, en effet (par la Prop. 1 de cette seconde partie), peut penser une infinité de choses infiniment (…)
Par la puissance de Dieu, le vulgaire entend sa libre volonté et le droit qu’il possède sur toutes choses, lesquelles sont considérées communément à cause de cela comme contingentes. On dit, en effet, que Dieu a le pouvoir de tout détruire, de (…)
EII - Proposition 3 - scolie
L’idée de Dieu, de laquelle découlent une infinité de choses infiniment modifiées, ne peut être qu’unique. Démonstration
L’intelligence infinie n’embrasse rien de plus que les attributs et les affections de (…)
L’être formel des idées a pour cause Dieu, en tant seulement que l’on considère Dieu comme une chose pensante et non pas en tant que sa nature s’exprime par un autre attribut ; en d’autres termes, les idées des choses particulières n’ont point (…)
Les modes d’un attribut, quel qu’il soit, ont Dieu pour cause, en tant que Dieu est considéré sous le point de vue de ce même attribut dont ils sont les modes, et non sous aucun autre point de vue.
Démonstration
Tout attribut, en effet, est (…)