Liens sur Aristote
Le bonheur semble consister dans le loisir : car nous ne nous adonnons à une vie active qu’en vue d’atteindre le loisir, et ne faisons la guerre qu’afin de vivre en paix. Or l’activité des vertus pratiques s’exerce dans la sphère de la politique (…)
Chapitre IX (Les principes propres et indémontrables de la démonstration)
§ 1. Puisque évidemment on ne peut démontrer une chose que par les principes qui lui sont propres, c’est-à-dire si le démontré est à l’objet en tant que cet objet est ce (…)
C’est, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l’esprit ; puis, s’avançant ainsi peu à (…)
La cité (Πολις) est au nombre des réalités qui existent naturellement, et l’homme est par nature un animal politique. Et celui qui est sans cité, naturellement et non par suite des circonstances, est ou un être dégradé ou au-dessus de l’humanité. (…)
Le fait que le plaisir n’est pas du nombre des qualités n’implique pas qu’il n’appartienne pas au nombre des biens. Car les différentes formes de la vertu en action ne sont pas des qualités, non plus que le bonheur.
On dit encore que le bien (…)
La science et son objet diffèrent de l’opinion et de son objet, en ce que la science est universelle et procède par des propositions nécessaires, et que le nécessaire ne peut pas être autrement qu’il n’est. Ainsi, quoiqu’il y ait des choses qui (…)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
La vie aussi se divise : en loisir et labeur, guerre et paix, et parmi les actions les unes concernent ce qui est indispensable et utile, les autres ce qui est beau. En ces domaines le choix est (…)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
« Appauvrir les sujets est aussi un procédé propre a la tyrannie qui vise à ce qu’ils ne puissent pas entretenir de milice et que, pris par leurs tâches quotidiennes, ils n’aient aucun loisir de (…)
Peut-il être juste de vouloir la guerre ?
« Les plantes existent pour les animaux et les animaux pour l’homme, les animaux domestiques pour le travail qu’il en tire et la nourriture, les animaux sauvages, sinon tous du moins la plupart, pour (…)