Lettre à sa mère

(Fr125) Car les [images] des absents [...]. [Mais si tu] examines [avec précision la chose, tu apprendras que] les des absents sont absolument telles que celles de ceux qui sont présents. Car n’étant pas tangibles, mais objets de pensée, elles ont cependant la même force, autant que c’est leur fait, envers ceux qui sont présents que lorsqu’elles surgissent de ceux-là qui sont aussi présents.
Alors, par rapport à cela, [courage] mère ! Les visions de nous [ne] doivent [pas] être estimées comme [mauvaises]. Mais, en les voyant, considère que chaque jour, [acquérant] quelque chose [de bon], nous progressons vers [un plus grand bonheur]. En effet ces profits [ne] sont [pas] petits, ni de [peu de force] ; qu’ils font notre disposition égale à celle des dieux et font voir que même la mortalité ne peut nous rendre inférieurs à la nature indestructible et bienheureuse. Car tant que nous vivons, nous nous réjouissons autant que les dieux [...].

(Fr126) [...] la même, s’il s’aperçoit de la diminution. Mais s’il ne s’en aperçoit pas, comment serait-il diminué ?
Ainsi au milieu de si bonnes choses, mère, attends-toi à ce que nous soyons toujours joyeux et exalte-toi de ce que nous faisons. Mais, par Zeus, arrête avec les dons que tu nous envoies continuellement. En effet, je ne veux pas que quelque chose te fasse défaut afin que moi j’aie le superflu. je préfère que quelque chose me manque pour qu’elle ne te fasse défaut. Mais en fait, je vis dans l’abondance en toute chose grâce aux amis et à père qui nous envoie continuellement de l’argent. En fait, récemment Cléon a fait parvenir neuf mines. Eh bien, donc, aucun de vous ne doit se faire séparément de soucis pour nous, mais chacun doit profiter de la présence de l’autre [...].

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