EIII - Proposition 30 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 30
La honte est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’une de nos actions que nous croyons l’objet du blâme d’autrui. Explication
Voyez sur ces deux passions le Scol. de la Propos. 30. Mais je dois faire remarquer ici une différence entre la honte et la pudeur : car la honte est un sentiment de tristesse qui suit l’action dont on a honte. La pudeur est cette crainte de la honte qui retient un homme et (…)
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Partie III - Définitions des affects
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EIII - Définitions des affects - 31
23 mai 2004, par Spinoza, Baruch -
EIII - Définitions des affects - 29
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 13 ; EIII - Proposition 30 - scolie ; EIII - Proposition 54.
L’abjection consiste à penser de soi moins de bien qu’il ne faut sous l’impression de la tristesse.
Explication
Nous opposons d’ordinaire l’humilité à l’orgueil ; c’est qu’alors nous avons plus d’égard aux effets de ces deux passions qu’à leur nature. Nous appelons orgueilleux, en effet, celui qui se glorifie à l’excès (voir le Scol. de la Propos. 30), qui ne parle de soi que pour exalter sa vertu et (…) -
EIII - Définitions des affects - 28
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 26 - scolie.
L’orgueil consiste à penser de soi, par amour de soi-même, plus de bien qu’il ne faut.
Explication
L’orgueil diffère donc de l’estime, l’estime se rapportant à une personne étrangère, et l’orgueil à la personne même qui pense de soi plus de bien qu’il ne faut. Du reste, de même que l’estime est un effet ou une propriété de l’amour qu’on a pour autrui, l’orgueil est un effet de l’amour qu’on a pour soi-même. On peut donc définir l’orgueil : l’amour de (…) -
EIII - Définitions des affects - 27
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEII - Proposition 35 - scolie.
EIII - Proposition 51 - scolie ; EIII - Proposition 53 ; EIII - Proposition 54 ; EIII - Proposition 55 (et EIII - Proposition 55 - corollaire - scolie).
Le repentir est un sentiment de tristesse accompagné de l’idée d’une action que nous croyons avoir accomplie par une libre décision de l’âme.
Explication
Nous avons montré les causes de ces deux dernières passions dans le Scol. de la Propos. 51, et les Propos. 53, 54, 55, et le Scol. de cette (…) -
EIII - Définitions des affects - 26
23 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 25
L’humilité est un sentiment de tristesse qui provient de ce que l’homme contemple son impuissance et sa faiblesse. Explication
La paix intérieure s’oppose à l’humilité, en tant qu’on la définit un sentiment de joie né de la contemplation de notre puissance d’agir ; mais en tant qu’on la définit d’une autre manière, savoir, un sentiment de joie accompagné de l’idée d’une action que nous croyons avoir faite par une libre décision de l’âme, elle (…) -
EIII - Définitions des affects - 25
22 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Définitions des affects - 24
La paix intérieure est un sentiment de joie qui provient de ce que l’homme contemple son être et sa puissance d’agir.
EIII - Définitions des affects - 26 -
EIII - Définitions des affects - 24
22 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 24 - scolie ; EIII - Proposition 32 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 23
La miséricorde, c’est l’amour en tant qu’il dispose l’homme à se réjouir du bien d’autrui et à s’attrister de son malheur. Explication
Voyez sur l’envie le Scol. de la Propos. 24, et le Scol. de la Propos. 32. Les diverses affections de joie et de tristesse que je viens de définir sont toutes accompagnées de l’idée d’une chose extérieure, comme cause immédiate ou accidentelle. Je (…) -
EIII - Définitions des affects - 23
22 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 24 - scolie ; EIII - Proposition 32 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 22
L’envie, c’est la haine, en tant qu’elle dispose l’homme à s’attrister du bonheur d’autrui, et au contraire à se réjouir de son malheur. Explication
A l’envie on oppose communément la miséricorde, laquelle peut donc se définir ainsi, en dépit de la signification du mot.
EIII - Définitions des affects - 24 -
EIII - Définitions des affects - 22
22 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 26 - scolie.
EIII - Définitions des affects - 21
Le mépris consiste à penser d’une personne moins de bien qu’il ne faut, à cause de la haine qu’on a pour elle. Explication
L’estime est donc un effet ou une propriété de l’amour, et le mépris a le même rapport avec la haine. On peut donc définir ainsi l’estime : L’estime, c’est l’amour en tant qu’il dispose l’homme à penser de l’objet aimé plus de bien qu’il ne faut ; et le mépris, au contraire, c’est la haine en (…) -
EIII - Définitions des affects - 21
22 mai 2004, par Spinoza, BaruchEIII - Proposition 26 - scolie (voyez l’explication).
EIII - Définitions des affects - 20
L’estime consiste à penser d’une personne plus de bien qu’il ne faut, à cause de l’amour qu’on a pour elle.
EIII - Définitions des affects - 22