Pour la doctrine du sentiment de puissance - A faire du bien et à faire du mal on exerce sa puissance sur les autres - et l’on ne veut pas davantage ! A faire du mal, sur ceux à qui nous sommes forcés de faire sentir notre puissance ; car la douleur est pour cela un moyen beaucoup plus sensible que le plaisir : - la douleur s’informe toujours des causes, tandis que le plaisir est porté à s’en tenir à lui-même et à ne pas regarder en arrière. A faire le bien et à vouloir le bien sur ceux qui (…)
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Sur la morale
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Pour la doctrine du sentiment de puissance.
16 mars 2009, par Nietzsche, Friedrich -
Le sens du châtiment
4 octobre 2003, par Nietzsche, Friedrich§13
Pour en revenir à notre sujet, c’est-à-dire au châtiment, il faut distinguer deux choses en lui : d’une part ce qu’il a de relativement permanent, l’usage, l’acte, le "drame", une certaine suite de procédures strictement déterminées, d’autre part ce qu’il a de fluctuant, le sens, le but, l’attente qui se rattachent à la mise en oeuvre de ces procédures. Il faut admettre ici, sans plus, par analogie, conformément aux points de vue principaux de la méthode historique développée tout à (…) -
Les valeurs morales ont leur source dans le ressentiment
15 août 2003, par Nietzsche, FriedrichExpliquer le texte suivant :
« La révolte des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et engendre des valeurs : le ressentiment de ces êtres, à qui la réaction véritable, celle de l’action, est interdite, et que seule une vengeance imaginaire peut indemniser. Alors que toute morale aristocratique naît d’un oui triomphant adressé à soi-même, de prime abord la morale des esclaves dit non à un « dehors » et à un « autre », à un « (…)