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« La somme de déplaisir l’emporte sur la somme de plaisir : par conséquent, la non-existence du monde vaudrait mieux que son existence ». - « Le monde est quelque chose qui, raisonnablement, ne devrait pas exister parce qu’il occasionne au sujet sensible plus de déplaisir que de plaisir » - un pareil bavardage s’appelle aujourd’hui pessimisme !
Le plaisir et le déplaisir sont des accessoires, ce ne sont pas des causes ; ce sont des évaluations de second ordre, dérivées d’une valeur (…)
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Sur l’art et la vie
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Savoir jouir même de la souffrance
15 mars 2009, par Nietzsche, Friedrich -
Tout est conquis, voulu, enlevé de haute lutte.
6 janvier 2009, par Nietzsche, Friedrich« Le mot dionysiaque exprime le besoin de l’unité, tout ce qui dépasse la personnalité, la réalité quotidienne, la société, la réalité, l’abîme de l’éphémère ; un sentiment qui se gonfle et déborde passionnément, douloureusement, s’épanche dans des états plus obscurs, plus pleins, plus flottants, une affirmation extasiée de l’existence dans son ensemble, toujours égale à elle-même à travers tous les changements, également puissante, également bienheureuse ; la grande participation panthéiste (…)
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Contre l’art des œuvres d’art.
17 décembre 2007, par Nietzsche, FriedrichContre l’art des œuvres d’art. - L’art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en bride, crée des formes de civilité, lie ceux dont l’éducation n’est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment. De plus, l’art doit cacher ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables ou (…)
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Qu’est-ce que le Romantisme ?
28 janvier 2005, par Nietzsche, FriedrichOn se souvient peut-être, au moins chez mes amis, que j’ai commencé par me jeter sur la question du monde moderne, en faisant de grosses erreurs, de grosses exagérations, et, de toute façon, en nourrissant de grands espoirs. Je considérais, - à la suite de quelles expériences personnelles ?... - je considérais le pessimisme du XIXè siècle comme le symptôme d’une pensée plus vigoureuse que celle du XVIIIè - l’âge de Hume, de Kant, de Condillac et des sensualistes, - comme l’indice d’un (…)