Sur la conscience, l’identité personnelle

La plupart des gens, quoi qu’ils puissent penser et dire de leur « égoïsme », ne font malgré tout, leur vie durant, rien pour leur ego et tout pour le fantôme d’ego qui s’est formé d’eux dans l’esprit de leur entourage qui le leur a ensuite (…)

« On pense : donc il y a quelque chose qui pense », à cela se réduit l’argumentation de Descartes. Mais c’est là tenir déjà pour « vrai a priori » notre croyance en l’idée de substance. - Dire que, lorsque l’on pense, il faut qu’il y ait quelque (…)

Du « Génie de l’Espèce ». - Le problème de la conscience (ou plus exactement de la conscience de soi) ne se pose à nous que du moment où nous commençons à comprendre par où nous pourrions lui échapper et c’est à ce début que nous placent (…)

De tout temps, on a cru savoir ce qu’était une cause ; mais d’où tirions-nous notre science, ou plus exactement, notre prétention à savoir quelque chose sur ce point ? Du domaine de ces fameuses « données internes », dont aucune, jusqu’à présent, (…)

La conscience est la dernière phase de l’évolution du système organique, par conséquent aussi ce qu’il y a de moins achevé et de moins fort dans ce système. C’est du conscient que proviennent une foule de méprises qui font qu’un animal, un homme (…)

Pour ce qui est de la superstition des logiciens, je ne me lasserai jamais de souligner un petit fait que ces esprits superstitieux ne reconnaissent pas volontiers à savoir qu’une pensée se présente quand « elle » veut, et non pas quand « je » (…)