• « Soustraire l’unique de la multiplicité à constituer ; écrire à n-1 [ou n-Un]. Un tel système [lorsque le multiple se soustrait à l’emprise de l’Un (n-1)] pourrait être nommé rhizome. (…)
    À la différence des arbres ou de leurs racines, le rhizome connecte un point quelconque avec un autre point quelconque, et chacun de ses traits ne renvoie pas nécessairement à des traits de même nature, il met en jeu des régimes de signes très différents et même des états de non-signes. Le rhizome ne se laisse ramener ni à l’Un ni au multiple... Il n’est pas fait d’unités, mais de dimensions, ou plutôt de directions mouvantes. Il n’a pas de commencement ni de fin, mais toujours un milieu, par lequel il pousse et déborde. Il constitue des multiplicités » (Gilles Deleuze et Félix Guattari, Capitalisme et schizophrénie, tome 2 : Mille plateaux, Ed. de Minuit, 1980, p. 13 et p. 31).
  • « Système ouvert de « multiplicités » sans racines, reliées entre elles de manière non arborescente, dans un plan horizontal (ou ’’plateau’’) qui ne présuppose ni centre ni transcendance. » (Robert Sasso et Arnaud Villani, Le vocabulaire de Gilles Deleuze, Les Cahiers de Noesis n° 3, Printemps 2003, p. 358.)