Un débat sur l’humanitaire.
3. L’homme : animal vivant, ou singularité immortelle ?
Le cœur de la question est la supposition d’un Sujet humain universel, capable d’ordonner l’éthique aux droits de l’homme et aux actions humanitaires.
Nous avons vu que l’éthique subordonne l’identification de ce sujet à l’universelle reconnaissance du mal qui lui est fait. L’éthique définit donc l’homme comme une victime. On dira : « Mais non ! Vous oubliez le sujet actif celui qui intervient contre (…)
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Articles
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L’éthique et la définition négative et victimaire de l’homme.
10 août 2003, par Badiou, Alain -
L’abeille et l’architecte
15 août 2003, par Marx, KarlLe travail est de prime abord un acte qui se passe entre l’homme et la nature. L’homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d’une puissance naturelle. Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, tête et mains, il les met en mouvement, afin de s’assimiler des matières en leur donnant une forme utile à sa vie. En même temps qu’il agit par ce mouvement sur la nature extérieure et la modifie, il modifie sa propre nature, et développe les facultés qui y sommeillent. Nous ne nous (…)
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Le Corps et l’Esprit (Ethique, III, prop.2)
16 août 2003, par Spinoza, BaruchLe Corps ne peut déterminer l’Esprit à penser, ni l’Esprit déterminer le Corps au mouvement, ni au repos, ni à quelque chose d’autre (si ça existe).
DÉMONSTRATION
Toutes les manières de penser ont pour cause Dieu, en tant qu’il est chose pensante, et non en tant qu’il s’explique par un autre attribut (par la Prop. 6 p. 2) ; ce qui donc détermine l’Esprit à penser, c’est une manière de penser, non de l’Étendue, c’est-à-dire (par la Défin. 1 p. 2), ce n’est pas le Corps : Ce qui était le (…)